Décès de Monsieur Hubert LAME
Nous venons d’apprendre le décès ce 04 février 2015 de Monsieur Hubert LAME,
Grand officier de la Légion d'Honneur, survenu à l'âge de 87ans.
Mr le Maire et l’équipe municipale adressent toutes ses condoléances à la famille ainsi qu’à ses proches.
La cérémonie religieuse aura lieu Samedi 7 février 2015 à 10 heures 00 en l'église de Jeandelaincourt, suivie de la crémation.
Monsieur LAME repose à la chambre funéraire Piodi à Delme.
HUBERT LAME, UN SOUS-OFFICIER EXCEPTIONNEL
(Article Est-républicain du 09/09/2012)
Fait rarissime aujourd’hui pour un sous-officier, l’adjudant-chef honoraire Hubert Lame est élevé à la dignité de Grand officier de la légion d’honneur par le général Cann, qui fut chef de section à ses côtés au 3 e RPC en 1956-1958.
Fondée par Napoléon Bonaparte en 1802, cette distinction n’a pas été remise à plus de cinq sous-officiers depuis cette date. La cérémonie s’est déroulée le 30 juin au 3 e BCP (régiment de parachutistes coloniaux) à Carcassonne. Hubert est né à Chenicourt le 21 août 1927. Homme ayant le sens du devoir, à 17 ans, il s’engage au 23 e RIC pour les campagnes de France et d’Allemagne. Il effectuera ensuite trois séjours en Indochine. Le premier au 21 e RIC, où il est blessé et cité quatre fois. Le 2 e au 5 e bataillon de parachutistes coloniaux où à 25 ans il reçoit la médaille militaire après avoir été promu sergent-chef. Il accomplira son 3 e séjour au 7 e Bataillon de parachutistes coloniaux où il sera cité. En juillet 1956, il rejoint le 3 e régiment de parachutistes, « mon régiment préféré », confie t-il, basé en Algérie. Sous les ordres du Colonel Bigeard, il y opère comme chef de section chez « Bir Hakeim », la 4 e compagnie. Il est cité quatre fois et nommé chevalier de la légion d’honneur en 1959 comme adjudant. L’adjudant Hubert Lame, passera 17 années de sa vie en campagne avec toujours cette même envie, celle de servir la France. « Un sacré chef de section para au feu », soulignera le général Cann en lui remettant sa distinction. Hubert a quitté le service actif en 1961. Agé de 85 ans, il réside à Ajoncourt (57), l’homme est resté très humble et très discret. Deux fois blessé, 11 fois cité, Hubert a été promu officier de la légion d’honneur en 1992, puis commandeur de la légion d’honneur en 2001, au titre des réserves, mais il n’aime pas parler de lui. « J’étais là au moment là… Comme beaucoup d’autres soldats, mais hélas tous non pas eu ma chance, c’est comme ça », conclut Hubert avec beaucoup d’émotions.
Appareil lancé au début des années 1930, par la socièté américaine Douglas Aircraft Company, le DC-3A vole pour la première fois le 17 décembre 1935. Conçu pour offrir plus de confort que son prédécesseur le DC-2, il est destiné au transport de passagers en plein essort. Intéressée, l'armée qui entrevoit les possibilitées que l'appareil pourrait lui apporter passe commande au constructeur américain. Douglas Aircraft Company développe une version militaire du DC-3A, qui fut rebaptisée "C-47 Skyrain", dont le premier prototype vole le 23 décembre 1940. Quelques modifications y furent apportées, notamment le renforcement des longerons jugés trop faibles, l'élargissement ou le doublage des portes latérales et la puissace des moteurs revue à la hausse. Grâce à la loi prêt-bail, le Royaume-Uni reçu des C-47 qui furent alors appelés " Dakota".
Largement utilisé sur tous les theâtres d'opérations de la seconde guerre, le C-47 devient rapidement "la bonne à tous faire " de l'USAAF, servant pour l'acheminement du ravitaillement ou des blessés, il fut également une bonne plateforme de saut pour les unités parachutistes qui l'employèrent activement dans toutes les opérations aéroportées. Après la seconde guerre sa dernière utilisation en masse fut pour le pont aérien sur Berlin entre 1948 et 1949. De l'Europe en passant par le Pacifique, le C-47 "Dakota"reste certainement un des véhicules mythiques associé à la libération au même titre que le GMC ou la jeep. L'appareil continua de voler pendant plusieurs années dans des compagnies de transports civils, avant d'être remplacés par les longs courriers équipés de réacteurs.
Devenu obsolète, à l'avénement des appareils à réaction, le DC-3 continua néanmoins à servir dans de nombreuses armées étrangères et un petit nombre d'exemplaires sont toujours capables de voler. Parmis ses nombreuses variantes, une fut notamment utilisée durant le conflit du Viet-Nam, des C-47 modifiés transformés en canonnières volantes, armées du redoutable canon automoteur GAU-8 Avenger à haute cadence de tir. Le C-47 servit de base pour l'élaboration d'autres appareils, comme le C-53 "Skytroopers" ou le C-54 "Skymaster".
Caracteristiques techniques.
* Rôle : Transporteur militaire.
* Contructeur: Douglas Aircraft Company.
* Equipage : 3 à 5 hommes selon l'utilisation.
* Moteurs : Pratt&Whitney R 1830-92.
* Nombre : 2.
* Type : Pistons.
* Envergure : 29,41m.
* Longueur: 19,43m.
* Hauteur : 5,18m.
* Surface alaire : 91,7m².
* Masse à vide : 7760kg.
en charge : 11 805kg.
* Masse maximale : 14 100kg.
* Vitesse de croisière : 260km/h.
* Vitesse maximale : 360km/h.
* Plafond : 8 050m.
* Vitesse ascensionnelle : 5,75m/min.
* Rayon d'action : 2 600km.
* Exemplaires construits : 10 000.-47 Skytrain
Le bazooka, la jeep, la bombe atomique, et le DC-3 furent les instruments de la victoire alliée dans la seconde guerre mondiale selon Eisenhower. Cet avion immortel a été conçu par A. E. Raymond et E. F. Burton en 1935 était adapté de l'avion de ligne commercial DC-3 Dakota et a été employé pour transporter du personnel et du fret, remorquer des planeurs et larguer des parachutistes. Le C-47 était célèbre pour que sa fiabilité, sa polyvalence, et sa capacité à supporter des charges bien plus lourdes que ce qui était prévu.
L'origine du C-47 est étroitement et directement reliée à l'apparition du Douglas DC-3, qui a fait son premier vol en décembre 1935, et est entré la première fois en service avec les lignes aériennes américaines en juin 1936, sur la nouvelle liaison New York-Chicago. Les militaires avaient acquis des DC-2, et commandèrent une version renforcée et adaptée au service militaire du DC-3. Les premières commandes ont été passées en 1940, et les premiers modèles de production ont été fournis aux unités l'année suivante. Quand les Etats-Unis entrèrent en guerre, le besoin d'avions de transport augmenta, particulièrement dans le Pacifique. Il fut exigé un meilleur plafond afin de voler au-dessus de l'Himalaya entre l'Inde et la Chine. A cette fin le C-47B fut développé, avec des moteurs plus puissants et une plus grande capacité de carburant.
Il fut célébre pour avoir parachuter les troupes américaines derrière les lignes ennemies lors du Jour-J, et lors du pont aérien d'après-guerre pour sauver les habitants de Berlin du blocus russe. Le C-47 était si utile qu'il a été employé par les militaires en Corée et au Vietnam. Pendant la guerre au Vietnam, de vieux C-47 ont été transformés en avions d'attaque au sol en installant des miniguns dans le fuselage et furent désignés AC-47 Spookie. Il furent les ancètres de l'AC-130 Spectre.
Plus de 13.000 C-47 ont été construits : dont 10.123 ont été construits pour les Etats-Unis, 487 sous licence par le Japon (Showa L2D), presque 2.000 en Russie (Lisunov Li-2), et plus de de 800 pour des lignes aériennes civiles juste avant la guerre. Il a été connu sous différentes désignations (C-47, C-53, R4D) et différents surnoms : Skytrain, Skytrooper, Dakota (RAF), Gooney Bird, par la désignation civile DC-3, et d'autres désignation militaires comme C-49 ou C-84. Ces appareils sont restés en service dans l'USAF pendant encore deux décennies. Le dernier Dakota de l'USAF fut retiré en 1975. Aujourd'hui des DC-3 ou des C-47 vol toujours, mais dans le civi ... Lire la Douglas C-47 Skytrain
le transport de la WW2, tout simplement
Communauté Historique du Douglas C-47 Skytrain
... Dakota de l'USAF fut retiré en 1975. Aujourd'hui des DC-3 ou des C-47 vol toujours, mais dans le civil.
IDENTITE
Désignation : C-47
Nom / Surnom : Skytrain
Code allié / OTAN : -
Variante : Dakota
Malheureusement aucune comparaison n'est disponible actuellement
pour le Douglas C-47 Skytrain
Photos et texte de Michel B.
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En 1947, un appel d'offre est lancé pour un avion de transport destiné à équiper l'Armée de l'Air française d'un appareil moderne en remplacement des différents avions qu'elle utilisait à l'époque. Le projet Nord 2500 proposé par Nord-Aviation est retenu et deux prototypes sont commandés en 1948. Le premier d'entre eux fait son vol inaugural le 10 septembre 1949 sur l'aérodrome de Melun-Villaroche, équipé de deux SNECMA Gnôme-Rhône 14R de 1 600 CV chacun. Désigné Nord 2501, le deuxième prototype est équipé de moteurs beaucoup plus puissants, des Bristol Hercules 739 de 2 040 CV fabriqués sous licence en France. Il fait son premier vol le 20 novembre 1950 et les deux prototypes entrent alors dans le programme d'essai destiner à valider leur utilisation. Le crash du second prototype à Lyon-Bron le 6 juillet 1952, qui coûte la vie à au moins 5 personnes, ne remet pas en cause le projet et c'est la formule 2501 qui est finalement retenue. Le premier avion de série décole le 24 novembre 1952 et est livré en juin 1953 à l'Armée de l'Air, qui reçoit au total 208 exemplaires sur les 425 construits. Les autres Noratlas sont exportés en Allemagne (qui fabriquera 124 Nord 2501-D sous licence et en assemblera 57 autres, après en avoir reçu 25 construits en France), en Grèce (52 avions neufs) en Israël (6 avions neufs + 16 ex-allemands), et au Portugal (6 avions neufs + 26 autres d'occasion de diverses origines) ou vendus à des compagnies civiles comme Air Algérie. Au fil du temps, les Noratlas sont revendus d'occasion par leurs différents propriétaires et équipent divers pays africains comme l'Angola, Djibouti, le Mozambique, etc... Aujourd'hui, le dernier Noratlas en état de vol est basé en France, sur l'aéroport de Marignane, où il est mis en œuvre par l'association Le Noratlas de Provence qui a réussi à le faire classer Monument Historique en 2006. Son premier vol fût effectué le 24 mai 1956. Il est passé successivement par les escadrons suivants: Touraine, Sahara, C.I.E.T, Anjou, G.A.M.O.M 88, Bigorre, C.I.F.A.S, Vercors. |
Envergure 32,50 m
Longueur 21,96 m
Hauteur 6,00 m
Surface alaire 101,20 m2
Poids à vide 13300 kg
Poids en charge maxi 21700 kg
Vitesse max. 405 km/h à 1500 m
Vitesse de croisière 320 km/h à 1500 m
Plafond d'utilisation 7100 m
Vitesse ascensionnelle 6 m/sec
Distance de décollage 810 m
Distance d'atterrissage 420 m
Equipage Pilote, copilote, mécanicien, radio, navigateur
Passagers 30 à 42
Moteur 2 SNECMA-Bristol Hercules 738/739/758/759 de 2040 cv chacun
Trois " MARSOUIN" futurs Paras, car en 1955 le port du calo était obligatoire tant que l'épreuve du brevet parachutiste n'était
pas acquise, soit les 6 sauts d'avions dont un de nuit.
Cette photo est la statut de saint Michel posé en haut de l'édifice du Mont-Saint-Michel et après un travail de restauration et de dorure vient d'être réinstallée au sommet du monastère.
Depuis longtemps déjà, les mineurs ont choisi pour patron sainte-Barbe, les musiciens sainte Cécile, les voyageurs saint Christophe, les chasseurs saint Hubert et les mécaniciens saint Eloi.
Dans l'armée, toutes les armes ont voulu se placer sous la protection d'un saint. Les parachutistes se sont mis sous l'aile protectrice de l'archange saint Michel. Quelle est l'origine de ce choix ?.
En 1944, les parachutistes de la fameuse brigade SAS étaient parachutés en Bretagne et recevaient pour mission de détruire les installations ennemies et d'encadrer les maquis bretons. La but à atteindre était difficile et pour mieux se confondre dans le contexte du milieu, les parachutistes devaient échanger leurs tenues militaires contre des vêtements civils moins voyants et plus discrets.
Les paras choisirent donc la médaille de saint Michel comme signe de reconnaissance.
A l'approche du débarquement, les parachutages alliés se multiplièrent et la médaille de saint Michel devint un signe de ralliement et se répandit de plus en plus.
On lit dans le procès-verbal du 1er février 1945 que le 1er Régiment d'Infanterie du Loir-et-Cher se transforme en Corps Franc de l'Air, Valim de la Veissière, l'aumônier de cette unité, inscrivit que le patron des parachutistes serait l'archange saint Michel.
Lors d'une cérémonie religieuse à Carnac le 1er mars 1945, ou baptêmes et confirmation d'adultes, les médailles rondes de saint Michel furent bénies par l'évêque de Vannes pour être distribuées aux parachutistes des Corps Franc de l'air de la Vaissière ce jour là.
Le 18 décembre 1945, à l'issue d'une messe dite à l'occasion du départ pour l'Indochine du 3e Bataillon du 1er Régiment de Chasseur Parachutistes, le père Légo lançait le cri des paras: " Et par saint Michel, vivent les parachutistes ! "
Tout au long de la campagne d'Indochine, les bataillons parachutistes faisaient célébrer des messes en l'honneur de saint Michel pour leurs morts.
Le 29 septembre 1949, une messe était célébrée en la cathédrale d'Hanoï déterminant la fête officielle de saint Michel pour leurs morts devant une trés nombreuse assistance.
Les parachutistes des 1er RCP, 3e BCCP, 1er REP et BAPN étaient présents.
Le 29 septembre 1950,partout où il y avait des parachutistes, fut célébré notre saint patron: aux abords du Mont-Saint-Michel, au camp de l'ETAP, à Saint-Louis des Invalides avec les anciens paras, en Afrique à Philippeville, Dakar, Brazzaville, Madagascar, et en Indochine au milieu des trés dures combats de nos courageux paras.
Dorénavant, la saint Michel était rentrée dans les traditions parachutistes tout les ans à la même époque, le 29 septembre, les parachutistes invoquent saint Michel pour lui demander comme il est précisé dans la prière de ZIRNHELD.
"Donne-moi, mon Dieu, ce qui vous reste ".
Donnez-moi ce que les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la Foi."
Cette prière fut trouvée sur le corps de l’Aspirant Zirnheld, tué en juillet 42, en Libye, au cours d’un raid sur les arrières de l’ennemi. Elle avait été écrite en avril 1938, alors qu’André Zirnheld était professeur de philosophie au lycée de Tunis. Plus tard, l’Aspirant Zirnheld s’était engagé au 1° Bataillon d’infanterie de marine en Palestine, puis, envoyé à l’École d’aspirants de Brazzaville, il y fut recruté par le Capitaine Bergé qui mettait sur pied les premières compagnies SAS. A l’origine, ce texte s’intitulait “ Prière ”, mais il fut immédiatement adopté par les parachutistes qui, d’emblée, y retrouvèrent l’écho de leur âme : ce mélange d’abnégation orgueilleuse, de doute et de fureur, de désenchantement et de foi. Le texte de l’Aspirant Zirnheld exprime en effet aussi parfaitement que possible l’esprit parachutiste. Et, près d’un demi-siècle plus tard, dans un monde et un environnement différents il n’y a rien à y changer.
La Prière du Para
- Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
- Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.
- Je ne vous demande pas le repos
- Ni la tranquillité
- Ni celle de l’âme, ni celle du corps.
- Je ne vous demande pas la richesse
- Ni le succès, ni même la santé.
- Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
- Que vous ne devez plus en avoir.
- Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
- Donnez-moi ce qu’on vous refuse.
- Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
- Je veux la tourmente et la bagarre.
- Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.
- Que je suis sûr de les avoir toujours
- Car je n’aurai pas toujours le courage
- De vous les demander.
- Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
- Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
- Mais donnez-moi aussi le courage
- Et la force et la Foi.
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