Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 09:44

Le plaisir du soldat en Indochine (1945-1954)


Fumerie-opium

Le sujet de cet article se heurte à de nombreuses difficultés à cause de sa richesse et de l’attitude des témoins.

Dans l’historiographie de la guerre d’Indochine, la vie sexuelle des combattants du C.E.F.E.O. appartient aux thèmes quasiment inexplorés (...) comme si on considérait ce genre de travail comme mineur.

Pourtant, la satisfaction du repos du guerrier remplit de très nombreux cartons d’archives (Service de santé, Service social, rapports de commandement et de police, synthèses sur le moral...), ce qui montre bien l’importance du problème dans son ensemble.

D’eux-mêmes, les anciens combattants évoquent très peu ces questions. (...)

Il faut donc se contenter des archives officielles et des témoignages des cadres européens.

Fantasmes, réalités et constat

Les premiers partants de la période 1945-1947 ne disposèrent pratiquement d’aucune information sur les Indochinoises. S’embarquaient des hommes insouciants, imaginant des femmes plutôt belles.

« au teint jaune, aux yeux bridés, aux longs cheveux noirs ».

Les combattants du C.E.F.E.O., jeunes et célibataires pour une grande majorité, furent immédiatement conquis par les Indochinoises, surtout par les charmes des Vietnamiennes que d'aucuns appellent d'ailleurs encore les Annamites.

Le plaisir du soldat prenait d'innombrables nuances selon les grades, les troupes, les zones de guerre et les lieux de stationnement.

Les personnels féminins français étaient pratiquement une chasse gardée des officiers d'état-major.


Les combattants trouvèrent l'assouvissement de leur libido auprès des prostituées régulières, clandestines, pensionnaires des B.M.C. et auprès des congay.

Les conséquences de la guerre (déplacements, destruction de villages, veuvage) firent exploser la prostitution clandestine, non médicalement surveillée.

Le Dich Van, service de la guerre psychologique du Vietminh, enrôla de nombreuses jeunes femmes comme agents de renseignements et comme propagandistes, pour tenter de démoraliser des combattants et les inciter à la désertion.

L'encongaillage

L'encongaillage, qui signifie avoir des relations suivies et privilégiées avec une autochtone, participait à l'adoucissement du quotidien du soldat.

Souvent autour des postes, dans le cadre de la pacification, mais aussi dans les villes, des liens étroits se nouaient entre une Indochinoise et un militaire du C.E.F.E.O., car cela toucha toutes les composantes des T.F.E.O.

Certaines étaient louées à la semaine ou au mois, d'autres appartenaient quasiment au poste.

Quand un titulaire partait, la congay faisait partie de l'héritage du suivant.

Ce système fut très souvent interdit mais la répétition des notes de service et la distance entre le réglementaire et les habitudes firent que l'encongaillage devint un corollaire des TFEO.

Il permettait de donner aux hommes une certaine stabilité affective, d'éviter la fréquentation des prostituées clandestines, de tisser des liens avec les villageois dans le cadre de la pacification.

On vit même des chefs d'unité obligés de prendre une femme indigène pour pouvoir lever des hommes dans les villages.

La congay était donc, le plus souvent, une marchandise d'échanges.

L'encongaillage, enracina les combattants dans le pays, leur permettant de tenir dans les secteurs les plus perdus.

À plusieurs reprises, les responsables militaires interdirent l'encongaillage, menaçant les militaires de punitions et les autochtones d'être considérées comme des prostituées clandestines.

Mais les commandements locaux l'acceptaient à condition que la femme soit surveillée médicalement.

Sans une présentation volontaire de sa part au Service de santé, elle pouvait être considérée et traitée comme une prostituée clandestine.



Le B.M.C.

Dès 1946, le système des B.M.C. devint la solution privilégiée.

Au sein des bordels militaires de campagne (BMC), contrôlés par l'armée, les pensionnaires étaient soumises à deux visites médicales hebdomadaires.

Les uns étaient fixes, attachés à une base ou à une localité, les autres appartenaient en propre à une unité, et certains se déplaçaient de poste en poste.

On vit même des B.M.C. provisoires comme ceux qui existèrent à Nasan et à Diên Biên Phû.

Il y en avait pour les hommes de troupe, d'autres pour les sous-officiers, et quelques-uns étaient réservés aux officiers.

Le B.M.C. était un petit monde très organisé avec ses règlements, son personnel et ses modes de fonctionnement très précis.

Les pensionnaires se recrutaient parmi les autochtones mais, pour satisfaire les soldats d'Afrique, on fit venir des femmes du Maghreb.

Les B.M.C. permirent de faire face aux épidémies de maladies vénériennes ; on relève néanmoins des pathologies contractées en leur sein.

Les hommes fréquentaient le B.M.C. en même temps que des prostituées clandestines et répandaient ainsi les affections tout en se dédouanant auprès de leurs supérieurs, puisque tout malade infecté hors d'un B.M.C. était puni.

L'arrivée du B.M.C. dans les postes, réjouissait les cœurs, et, au contraire, tout retard agaçait les personnels qui avaient encore plus l'impression qu'on ne prenait pas assez soin d'eux.

L'irrégularité de la venue du B.M.C. déterminait des sautes d'humeur et des formes de mauvais esprit, voire de l'irritabilité.
Partager cet article
Repost0
12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 13:26




Décès de Monsieur Hubert LAME
Nous venons d’apprendre le décès ce 04 février 2015 de Monsieur Hubert LAME,
Grand officier de la Légion d'Honneur, survenu à l'âge de 87ans.
Mr le Maire et l’équipe municipale adressent toutes ses condoléances à la famille ainsi qu’à ses proches.
La cérémonie religieuse aura lieu Samedi 7 février 2015 à 10 heures 00 en l'église de Jeandelaincourt, suivie de la crémation.
Monsieur LAME repose à la chambre funéraire Piodi à Delme.

HUBERT LAME, UN SOUS-OFFICIER EXCEPTIONNEL
(Article Est-républicain du 09/09/2012)
Fait rarissime aujourd’hui pour un sous-officier, l’adjudant-chef honoraire Hubert Lame est élevé à la dignité de Grand officier de la légion d’honneur par le général Cann, qui fut chef de section à ses côtés au 3 e RPC en 1956-1958.
Fondée par Napoléon Bonaparte en 1802, cette distinction n’a pas été remise à plus de cinq sous-officiers depuis cette date. La cérémonie s’est déroulée le 30 juin au 3 e BCP (régiment de parachutistes coloniaux) à Carcassonne. Hubert est né à Chenicourt le 21 août 1927. Homme ayant le sens du devoir, à 17 ans, il s’engage au 23 e RIC pour les campagnes de France et d’Allemagne. Il effectuera ensuite trois séjours en Indochine. Le premier au 21 e RIC, où il est blessé et cité quatre fois. Le 2 e au 5 e bataillon de parachutistes coloniaux où à 25 ans il reçoit la médaille militaire après avoir été promu sergent-chef. Il accomplira son 3 e séjour au 7 e Bataillon de parachutistes coloniaux où il sera cité. En juillet 1956, il rejoint le 3 e régiment de parachutistes, « mon régiment préféré », confie t-il, basé en Algérie. Sous les ordres du Colonel Bigeard, il y opère comme chef de section chez « Bir Hakeim », la 4 e compagnie. Il est cité quatre fois et nommé chevalier de la légion d’honneur en 1959 comme adjudant. L’adjudant Hubert Lame, passera 17 années de sa vie en campagne avec toujours cette même envie, celle de servir la France. « Un sacré chef de section para au feu », soulignera le général Cann en lui remettant sa distinction. Hubert a quitté le service actif en 1961. Agé de 85 ans, il réside à Ajoncourt (57), l’homme est resté très humble et très discret. Deux fois blessé, 11 fois cité, Hubert a été promu officier de la légion d’honneur en 1992, puis commandeur de la légion d’honneur en 2001, au titre des réserves, mais il n’aime pas parler de lui. « J’étais là au moment là… Comme beaucoup d’autres soldats, mais hélas tous non pas eu ma chance, c’est comme ça », conclut Hubert avec beaucoup d’émotions.

Partager cet article
Repost0
7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 05:31

Liste d'unités parachutistes françaises
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


310px-Brevet_Parachutiste.jpg

Brevet parachutiste de l'armée française[1].
L’Histoire du parachutisme militaire français a commencé lorsque l'armée française a constitué durant l’entre-deux-guerres des unités spécialisées de parachutistes. Issues au départ de l'armée de l'air, elles seront rapidement intégrées à l'armée de terre puis réparties dans l'ensemble des composantes de l'armée.

Sommaire

  


Armée de terre

220px-Nord_Atlas_-_Soute.jpeg


Parachutistes français à bord d'un Nord 2501 à la fin des années 1950.


Grandes unités
Divisions
220px-LRAC_Lebanon.jpg

Parachutistes français de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth avec un LRAC F1, 1er avril 1983.



Brigades et groupements


Demi-brigades

Écoles et centres de formation


Légion étrangère

100px-Flag_of_legion.svg.png
220px-2eBEP_en_Indo.jpg


Membres du 2e bataillon étranger de parachutistes durant la guerre d'Indochine.



Artillerie



Cavalerie



Génie
100px-Insigne_de_b%C3%A9ret_parachutiste


Infanterie
Chasseurs à pied



Infanterie



Dont Chasseurs parachutistes :



Parachutistes de Choc



Coloniale et troupes de marine
70px-Insigne_des_troupes_de_marine.jpg

Régiments coloniaux et d'infanterie de marine





Bataillons et groupes coloniaux (BCCP, GCCP et BPC)
100px-Insigne_de_b%C3%A9ret_des_Para_col


Régiments du train français
Compagnies et régiments



Bases aéroportées



Commandement et soutien



Unités vietnamienne, laotienne et cambodgienne



Unités de parachutistes algériens



Armée de l'air



Marine nationale




Gendarmerie nationale



Le groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (G.I.G.N.) est une unité parachutiste.
Partager cet article
Repost0
1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 20:02

air-2710.gifgc4710.jpg
Appareil lancé au début des années 1930, par la socièté américaine Douglas Aircraft Company, le DC-3A vole pour la première fois le 17 décembre 1935. Conçu pour offrir plus de confort que son prédécesseur le DC-2, il est destiné au transport de passagers en plein essort. Intéressée, l'armée qui entrevoit les possibilitées que l'appareil pourrait lui apporter passe commande au constructeur américain. Douglas Aircraft Company développe une version militaire du DC-3A, qui fut rebaptisée "C-47 Skyrain", dont le premier prototype vole le 23 décembre 1940. Quelques modifications y furent apportées, notamment le renforcement des longerons jugés trop faibles, l'élargissement ou le doublage des portes latérales et la puissace des moteurs revue à la hausse. Grâce à la loi prêt-bail, le Royaume-Uni reçu des C-47 qui furent alors appelés " Dakota".

Largement utilisé sur tous les theâtres d'opérations de la seconde guerre, le C-47 devient rapidement "la bonne à tous faire " de l'USAAF, servant pour l'acheminement du ravitaillement ou des blessés, il fut également une bonne plateforme de saut pour les unités parachutistes qui l'employèrent activement dans toutes les opérations aéroportées. Après la seconde guerre sa dernière utilisation en masse fut pour le pont aérien sur Berlin entre 1948 et 1949. De l'Europe en passant par le Pacifique, le C-47 "Dakota"reste certainement un des véhicules mythiques associé à la libération au même titre que le GMC ou la jeep. L'appareil continua de voler pendant plusieurs années dans des compagnies de transports civils, avant d'être remplacés par les longs courriers équipés de réacteurs.

Devenu obsolète, à l'avénement des appareils à réaction, le DC-3 continua néanmoins à servir dans de nombreuses armées étrangères et un petit nombre d'exemplaires sont toujours capables de voler. Parmis ses nombreuses variantes, une fut notamment utilisée durant le conflit du Viet-Nam, des C-47 modifiés transformés en canonnières volantes, armées du redoutable canon automoteur GAU-8 Avenger à haute cadence de tir. Le C-47 servit de base pour l'élaboration d'autres appareils, comme le C-53 "Skytroopers" ou le C-54 "Skymaster".



Caracteristiques techniques.

* Rôle : Transporteur militaire.

* Contructeur: Douglas Aircraft Company.

* Equipage : 3 à 5 hommes selon l'utilisation.

* Moteurs : Pratt&Whitney R 1830-92.

* Nombre : 2.

* Type : Pistons.

* Envergure : 29,41m.

* Longueur: 19,43m.

* Hauteur : 5,18m.

* Surface alaire : 91,7m².

* Masse à vide : 7760kg.

en charge : 11 805kg.

* Masse maximale : 14 100kg.

* Vitesse de croisière : 260km/h.

* Vitesse maximale : 360km/h.

* Plafond : 8 050m.

* Vitesse ascensionnelle : 5,75m/min.

* Rayon d'action : 2 600km.

* Exemplaires construits : 10 000.-47 Skytrain
Le bazooka, la jeep, la bombe atomique, et le DC-3 furent les instruments de la victoire alliée dans la seconde guerre mondiale selon Eisenhower. Cet avion immortel a été conçu par A. E. Raymond et E. F. Burton en 1935 était adapté de l'avion de ligne commercial DC-3 Dakota et a été employé pour transporter du personnel et du fret, remorquer des planeurs et larguer des parachutistes. Le C-47 était célèbre pour que sa fiabilité, sa polyvalence, et sa capacité à supporter des charges bien plus lourdes que ce qui était prévu.

L'origine du C-47 est étroitement et directement reliée à l'apparition du Douglas DC-3, qui a fait son premier vol en décembre 1935, et est entré la première fois en service avec les lignes aériennes américaines en juin 1936, sur la nouvelle liaison New York-Chicago. Les militaires avaient acquis des DC-2, et commandèrent une version renforcée et adaptée au service militaire du DC-3. Les premières commandes ont été passées en 1940, et les premiers modèles de production ont été fournis aux unités l'année suivante. Quand les Etats-Unis entrèrent en guerre, le besoin d'avions de transport augmenta, particulièrement dans le Pacifique. Il fut exigé un meilleur plafond afin de voler au-dessus de l'Himalaya entre l'Inde et la Chine. A cette fin le C-47B fut développé, avec des moteurs plus puissants et une plus grande capacité de carburant.

Il fut célébre pour avoir parachuter les troupes américaines derrière les lignes ennemies lors du Jour-J, et lors du pont aérien d'après-guerre pour sauver les habitants de Berlin du blocus russe. Le C-47 était si utile qu'il a été employé par les militaires en Corée et au Vietnam. Pendant la guerre au Vietnam, de vieux C-47 ont été transformés en avions d'attaque au sol en installant des miniguns dans le fuselage et furent désignés AC-47 Spookie. Il furent les ancètres de l'AC-130 Spectre.

Plus de 13.000 C-47 ont été construits : dont 10.123 ont été construits pour les Etats-Unis, 487 sous licence par le Japon (Showa L2D), presque 2.000 en Russie (Lisunov Li-2), et plus de de 800 pour des lignes aériennes civiles juste avant la guerre. Il a été connu sous différentes désignations (C-47, C-53, R4D) et différents surnoms : Skytrain, Skytrooper, Dakota (RAF), Gooney Bird, par la désignation civile DC-3, et d'autres désignation militaires comme C-49 ou C-84. Ces appareils sont restés en service dans l'USAF pendant encore deux décennies. Le dernier Dakota de l'USAF fut retiré en 1975. Aujourd'hui des DC-3 ou des C-47 vol toujours, mais dans le civi ... Lire la Douglas C-47 Skytrain
le transport de la WW2, tout simplement
Communauté Historique du Douglas C-47 Skytrain
... Dakota de l'USAF fut retiré en 1975. Aujourd'hui des DC-3 ou des C-47 vol toujours, mais dans le civil.

IDENTITE
Désignation : C-47
Nom / Surnom : Skytrain
Code allié / OTAN : -
Variante : Dakota
Malheureusement aucune comparaison n'est disponible actuellement
pour le Douglas C-47 Skytrain Dakota-du-musee-de-Ste-Mere-l-Eglise.jpg

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 14:45

junker10.jpgju52-f10.jpg 





Le Junker Ju 52 fit son premier vol en avril 1932. Bien que conçut à l’origine comme bombardier, il devait entrer en service comme transport de troupes pendant la guerre d’Espagne dans la «Légion Condor». Cet appareil fut l’une des pièces maîtresse de l’échiquier allemand en 1939 . Il permit l’utilisation de parachutistes en hollande et en Belgique en mai 1940 qui se révélèrent déterminant pour la suite de la «Blietzkrieg» et de la Bataille de France. Ceux-ci contournant par voie des airs les obstacles terrestres où on les attendait.

Les junker Ju52 «Toucan» équipèrent ainsi les Groupes de Transport GT1/64 «Béarn», GT 2/62 «Franche Compté» et 3/64 «Tonkin» en Indochine. Les appareils de ces Groupes de Transport furent de tous les coups de 1946 à 1952 où ils furent alors remplacés progressivement par les C-47 «Dakotas» et ensuite par les Noratlas. L’armée de l’Air mais aussi la Marine Nationale, seront utilisatrices des Toucans.

La méthode de largage des paras en Junker était assez simple et rustique. Les appareils volaient en formation en «V» de trois avions, à une vitesse de 240 km/h. Au moment du lâcher des parachutistes, les Ju 52 «Toucan» se rapprochaient les uns des autres à une distance de 55 m et descendaient entre 300 et 120 m. A cette altitude, la vitesse tombait à 160 km/h et le signal était donné aux hommes, qui commençaient alors à sauter par la portière latérale (très basse), leurs parachutes s’ouvrant à l’aide de sangles d’ouverture automatique (SOA). La chanson «En passant par la portière» y trouvent ses origines...
La « Tante Ju « laisse dans la mémoire de tout ceux qui l’ont approchée un souvenir inoubliable.

 

 

   Photos et texte de Michel B.

Partager cet article
Repost0
31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 07:58

En 1947, un appel d'offre est lancé pour un avion de transport destiné à équiper l'Armée de l'Air française d'un appareil moderne en remplacement des différents avions qu'elle utilisait à l'époque. Le projet Nord 2500 proposé par Nord-Aviation est retenu et deux prototypes sont commandés en 1948. Le premier d'entre eux fait son vol inaugural le 10 septembre 1949 sur l'aérodrome de Melun-Villaroche, équipé de deux SNECMA Gnôme-Rhône 14R de 1 600 CV chacun.

Désigné Nord 2501, le deuxième prototype est équipé de moteurs beaucoup plus puissants, des Bristol Hercules 739 de 2 040 CV fabriqués sous licence en France. Il fait son premier vol le 20 novembre 1950 et les deux prototypes entrent alors dans le programme d'essai destiner à valider leur utilisation. Le crash du second prototype à Lyon-Bron le 6 juillet 1952, qui coûte la vie à au moins 5 personnes, ne remet pas en cause le projet et c'est la formule 2501 qui est finalement retenue.

Le premier avion de série décole le 24 novembre 1952 et est livré en juin 1953 à l'Armée de l'Air, qui reçoit au total 208 exemplaires sur les 425 construits. Les autres Noratlas sont exportés en Allemagne (qui fabriquera 124 Nord 2501-D sous licence et en assemblera 57 autres, après en avoir reçu 25 construits en France), en Grèce (52 avions neufs) en Israël (6 avions neufs + 16 ex-allemands), et au Portugal (6 avions neufs + 26 autres d'occasion de diverses origines) ou vendus à des compagnies civiles comme Air Algérie.

Au fil du temps, les Noratlas sont revendus d'occasion par leurs différents propriétaires et équipent divers pays africains comme l'Angola, Djibouti, le Mozambique, etc... Aujourd'hui, le dernier Noratlas en état de vol est basé en France, sur l'aéroport de Marignane, où il est mis en œuvre par l'association Le Noratlas de Provence qui a réussi à le faire classer Monument Historique en 2006. Son premier vol fût effectué le 24 mai 1956. Il est passé successivement par les escadrons suivants: Touraine, Sahara, C.I.E.T, Anjou, G.A.M.O.M 88, Bigorre, C.I.F.A.S, Vercors.

Nord-Atlas.jpgEnvergure 32,50 m
la-carlingue-du-Nord.jpgNord 2501Longueur 21,96 m
Hauteur 6,00 m
Surface alaire 101,20 m2
Poids à vide 13300 kg
Poids en charge maxi 21700 kg
Vitesse max. 405 km/h à 1500 m
en-passant-par-la-portiere.jpgVitesse de croisière 320 km/h à 1500 m
Plafond d'utilisation 7100 m
Vitesse ascensionnelle 6 m/sec
Distance de décollage 810 m
Distance d'atterrissage 420 m
Equipage Pilote, copilote, mécanicien, radio, navigateur
Passagers 30 à 42
Moteur 2 SNECMA-Bristol Hercules 738/739/758/759 de 2040 cv chacun embarquement-dans-le-Nord.jpg

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 20:06

BAYONNE LAJUSAN PRIGENT 25 09 1955 Trois " MARSOUIN" futurs Paras, car en 1955 le port du calo était obligatoire tant que l'épreuve du brevet parachutiste n'était
pas acquise, soit les 6 sauts d'avions dont un de nuit. 

d'ou vient le nom de MARSOUIN ??




Une expréssion, une tradition plus tôt, si l'on juge la provenance !!

MARSOUIN: En 1856, l' Infanterie de Marine abandonna définitivement le service à bord des vaisseaux et ses soldats n'embarquaient à bord que pour rejoindre leur garnison outre-mer.


Ils n'aidaient donc plus à la manoeuvre des voiles; alors par raillerie, les matelots du bord, les comparant aux cétacés accoutumés à suivre les vaisseaux en dilettantes, les ont surnommés : " MARSOUINS" .. c'est tout simple et si évidant !!
Partager cet article
Repost0
8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 17:06

saint-Michel-l-archange.jpg  Cette photo est la statut de saint Michel posé en haut de l'édifice du Mont-Saint-Michel et après un travail de restauration et de dorure vient d'être réinstallée au sommet du monastère.

 

 

                                                                                              Depuis longtemps déjà, les mineurs ont choisi pour patron sainte-Barbe, les musiciens sainte Cécile, les voyageurs saint Christophe, les chasseurs saint Hubert et les mécaniciens saint Eloi.

 

       Dans l'armée, toutes les armes ont voulu se placer sous la protection d'un saint. Les parachutistes se sont mis sous l'aile protectrice de l'archange saint Michel. Quelle est l'origine de ce choix ?.

       En 1944, les parachutistes de la fameuse brigade SAS étaient parachutés en Bretagne et recevaient pour mission de détruire les installations ennemies et d'encadrer les maquis bretons. La but à atteindre était difficile et pour mieux se confondre dans le contexte du milieu, les parachutistes devaient échanger leurs tenues militaires contre des vêtements civils moins voyants et plus discrets.

      Les paras choisirent donc la médaille de saint Michel comme signe de reconnaissance.

A l'approche du débarquement, les parachutages alliés se multiplièrent et la médaille de saint Michel devint un signe de ralliement et se répandit de plus en plus.

      On lit dans le procès-verbal du 1er février 1945 que le 1er Régiment d'Infanterie du Loir-et-Cher se transforme en Corps Franc de l'Air, Valim de la Veissière, l'aumônier de cette unité, inscrivit que le patron des parachutistes serait l'archange saint Michel.

      Lors d'une cérémonie religieuse à Carnac le 1er mars 1945, ou baptêmes et confirmation d'adultes, les médailles rondes de saint Michel furent bénies par l'évêque de Vannes pour être distribuées aux parachutistes des Corps Franc de l'air de la Vaissière ce jour là.

    

 

      Le 18 décembre 1945, à l'issue d'une messe dite à l'occasion du départ pour l'Indochine du 3e Bataillon du 1er Régiment de Chasseur Parachutistes, le père Légo lançait le cri des paras:  " Et par saint Michel, vivent les parachutistes ! "

 

     Tout au long de la campagne d'Indochine, les bataillons parachutistes faisaient célébrer des messes en l'honneur de saint Michel pour leurs morts.

 

      Le 29 septembre 1949, une messe était célébrée en la cathédrale d'Hanoï déterminant la fête officielle de saint Michel pour leurs morts devant une trés nombreuse assistance.

     Les parachutistes des 1er RCP, 3e BCCP, 1er REP et BAPN étaient présents.

      Le 29 septembre 1950,partout où il y avait des parachutistes, fut célébré notre saint patron: aux abords du Mont-Saint-Michel, au camp de l'ETAP, à Saint-Louis des Invalides avec les anciens paras, en Afrique à Philippeville, Dakar, Brazzaville, Madagascar, et en Indochine au milieu des trés dures combats de nos courageux paras.

 

     Dorénavant, la saint Michel était rentrée dans les traditions parachutistes tout les ans à la même époque, le 29 septembre, les parachutistes invoquent saint Michel pour lui demander comme il est précisé dans la prière de ZIRNHELD.

     "Donne-moi, mon Dieu, ce qui vous reste ".

       Donnez-moi  ce que les autres ne veulent pas.

       Mais donnez-moi aussi le courage

       Et la force et la Foi."

         

 

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 10:47

Cette prière fut trouvée sur le corps de l’Aspirant Zirnheld, tué en juillet 42, en Libye, au cours d’un raid sur les arrières de l’ennemi. Elle avait été écrite en avril 1938, alors qu’André Zirnheld était professeur de philosophie au lycée de Tunis. Plus tard, l’Aspirant Zirnheld s’était engagé au 1° Bataillon d’infanterie de marine en Palestine, puis, envoyé à l’École d’aspirants de Brazzaville, il y fut recruté par le Capitaine Bergé qui mettait sur pied les premières compagnies SAS. A l’origine, ce texte s’intitulait “ Prière ”, mais il fut immédiatement adopté par les parachutistes qui, d’emblée, y retrouvèrent l’écho de leur âme : ce mélange d’abnégation orgueilleuse, de doute et de fureur, de désenchantement et de foi. Le texte de l’Aspirant Zirnheld exprime en effet aussi parfaitement que possible l’esprit parachutiste. Et, près d’un demi-siècle plus tard, dans un monde et un environnement différents il n’y a rien à y changer.

La Prière du Para

- Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
- Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.
- Je ne vous demande pas le repos
- Ni la tranquillité
- Ni celle de l’âme, ni celle du corps.
- Je ne vous demande pas la richesse
- Ni le succès, ni même la santé.
- Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
- Que vous ne devez plus en avoir.
- Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
- Donnez-moi ce qu’on vous refuse.
- Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
- Je veux la tourmente et la bagarre.
- Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.
- Que je suis sûr de les avoir toujours
- Car je n’aurai pas toujours le courage
- De vous les demander.
- Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
- Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
- Mais donnez-moi aussi le courage
- Et la force et la Foi.

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 10:32
 
 
Une fondation au nom du Général Bigeard

AFP
09/06/2011 | Mise a jour : 18:57

Une fondation Général Bigeard, destinée à "perpétuer l'oeuvre et la mémoire" du militaire disparu il y a un an, a été créée par sa veuve et sa fille en partenariat avec la Fondation de France, a-t-on appris aujourd'hui.

"La fondation Général Bigeard a pour objet de perpétuer l'oeuvre et la mémoire de Marcel Bigeard en s'attachant notamment à promouvoir auprès de la jeunesse les valeurs de courage et de fierté de la patrie, dans l'esprit du général", disent les membres fondateurs dans un communiqué. Parmi eux figurent notamment le colonel Jacques Allaire, compagnon d'armes du militaire, ainsi que le général Jean-Louis Brette, l'un de ses collaborateurs.

L'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing, dont Marcel Bigeard fut le secrétaire d'Etat à la Défense (1975-1976), a été nommé président d'honneur de la fondation. Le général Marcel Bigeard s'était notamment illustré en tant que commandant du 6e bataillon de parachutistes coloniaux lors de la bataille de Dien Bien Phu. Il avait résisté jusqu'à la chute du camp retranché, le 7 mai 1954, puis était resté six mois prisonnier de l'armée révolutionnaire Vietminh. Il avait également été une figure de la bataille d'Alger, bien qu'ensuite controversé pour avoir fait usage de la torture.

Mort le 18 juin 2010 à son domicile de Toul (Meurthe-et-Moselle), il voulait, selon son entourage, la dispersion de ses cendres sur Dien Bien Phu pour "rejoindre ses camarades tombés au combat". Ses cendres sont toutefois toujours en attente au crématorium de Nancy, en raison des raisons des réticences des autorités vietnamiennes. Selon le quotidien L'Est Républicain, elles pourraient être prochainement déposées au Mémorial des guerres d'Indochine à Fréjus (Var).
--------------------
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blogdegustave-3rpc.over-blog.com
  • : Ce blog raconte la jeunesse d'un de ces milliers de jeunes qui ont du se battre pour leur pays,appelés et engagés confondus.
  • Contact

Bienvenue sur le Blog de Gustave

Il y a personne(s) sur ce blog

Recherche

                                         Bayonne 1955

 

BAYONNE-LAJUSAN--PRIGENT-25-09-1955.jpg

 

Capt 100821 164154 001

                                    

 

DLP-Bigeard-001

 

        Toul 2010-obsèques du Général Bigeard 

P6210083.JPG

Toul-019.JPG

Toul-010.JPG

 

                               Colonel Trinquier.

Capture01-copie-1.jpg