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22 juin 2018 5 22 /06 /juin /2018 14:35

En 1916, j'ai réunis mes amis dans mon grand terrain de 10.000 m2 et sous des barnums j'ai installé mes tables. De bonne heure la remorque attelée 3 barnums, tables, chaises , guirlandes, ustensiles de tables et grilles pour le barbecue, glacières et tables complémentaires pour les victuailles et bouteilles apéro , une glacière de glaçons !! nous étions 18 à  nous partager les tâches !!

 

 

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8 août 2017 2 08 /08 /août /2017 20:12

 

ma deuxième toile faite au mois de juillet 2017

ma deuxième toile faite au mois de juillet 2017

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15 mars 2017 3 15 /03 /mars /2017 18:46

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20 décembre 2016 2 20 /12 /décembre /2016 08:00

Ancien d'Indochine, Jean-Yves Maudet ,également du Bataillon de Corée .

A fini Adj/Chef, croix de guerre TOE avec 3 citations , palme et 2  clous.

Officier de la Légion d'Honneur

Médaille Militaire

Sportif accompli, marathonien sans égal (marathon des sables, marathon de New York et bien d'autres, âgé de 85 ans, il est de toutes les manifestations Parachutistes des Deux-Sèvres

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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 09:57
Adjudant-chef henri Georges SIMON


Né à Besançon en 1931, il est issu par sa mère d'une très vieille famille Franc-Comtoise que I'on trouve à Besançon dès le XVle siècle.
Ses parents, commerçants, auront 4 enfants (3 fils et une fille).
Ils s'installent à Gray où Henri effectue ses études primaires et secondaires à l'Ecole Saint Pierre Fourrier et au Lycée Augustin Carnot, où il obtiendra la première partie du baccalauréat.
Il a un goût très vif pour les romans d'aventure.
Enfant d'une famille catholique, il est, de 8 à 15 ans, enfant de choeur assidu de sa paroisse.
Récemment, il évoquait cette période avec humour :
<< Je ne prie plus beaucoup, mais j'ai tellement servi de messes dans mon enfance, que j'estime avoir mon compte de prières pour le restant de ma vie >>
En I940, il a 9 ans : il assiste à la débacle et connait l'occupation Allemande.
Le scoutisme lui fait découvrir la fraternité des camps d'été, la solidarité d'un groupe de jeunes garçons, la découverte des joies du chant, la fierté de l'uniforme, l'épanouissement du corps et de l'esprit par l'effort.
Sa soeur de 10 ans sa cadette, disait qu'il avait été un fils attentionné, un grand frère merveilleux.
e
Et plus tard un oncle affectueux et attentif, aimé et admiré de ses deux neveux Stéphane et Eric, toujours prêt à aider ses parents, ses amis et ses voisins.

Après la petite aventure du scoutisme ce sera bientôt la grande.

En 1950, l'Armée Française, engagée dans la guerre d'lndochine depuis 1945, subit de graves revers sur la RC 4 en octobre 1950.

Henri a 19 ans, il est bachelier, il s'engage à la 1/2 Brigade Coloniale de Commandos parachutistes au Camp de Meucon.(DBCCP)
Bientôt, il débarque à HAIPHONG où il est affecté à la 202e Compagnie supplétive Militaire du Nord Viet Nam, puis au 52e bataillon Vietnamien.

Cest une vie de Poste isolé:, souvent attaqué, d'embuscades de nuit, de coups de main en zone rebelle. Vie tendue et souvent angoissante, au milieu d'hommes dont la loyauté est incertaine, mais cela lui convient parfaitement. 
Au cours d'une embuscade à MAO KE, il est blessé à deux reprises.
II sera blessé à nouveau à SONTAY.
Pendant un séjour de 1951 à 1955, sa belle conduite au feu lui vaudra 3 citations dont une à l'ordre de l'armée. 
Puis, c'est le retour en France.
Début 1956 il est affecté en Algérie, comme caporal puis caporal-chef au 3e R.P.C, commandé par le Lieutenant Colonel BIGEARD, le plus prestigieux Soldat de l'Armée Française. << Croire et oser >> est sa devise.
Il trouve une troupe encore traumatisée par le drame de DlEN BlEN PHU.
BlGEARD installe ses hommes dans un camp qu'il aménage à SlDl FERRUCH.
Là, au milieu de la pinède et au bord de la mer, à proximité de la ville d'Alger,endroit magique aux parachutistes dans les bois de pins en bord de mer
, il entreprend la création d'un instrument de combat souple, félin et manœuvrier.
Ce sera le Régiment Bigeard, qui renoue très vite avec le succès dans les opérations menées et en fera bientôt un combattant d'élite.
 Selon la terminologie officielle de l'époque, ce sera un des plus beaux Régiments parachutistes de la 10e DP.
Je ne dis pas le plus beau pour ne vexer personne.
Cest dans la Compagnie du Capitaine CHABANNE dont l'adjoint est le Lieutenant SCHMlDT (futur CEMA), que le Caporal, puis caporal-chef et Sergent Simon se révèle être un combattant et un meneur d'hommes hors du commun.
Il est trois fois cité dont une fois à l'ordre de l'armée le 27 juillet 1958 dont j'extrais ces quelques lignes :

<< Dans la région de Djeurf a donné une preuve exeptionnelle de sa valeur en s'emparant d'une mitrailleuse après avoir abattu tous les servants dans un corps à corps à la grenade et au poignard >>,
Mai 1958 : départ du Colonel BIGEARD, remplacé par le Colonel TRINQUIER.
Ce chef de corps décide la création d'une unité de 175 F.S.N.A (compagnie de musulmans) (toujours suivant la terminologie) encadrée par 30 officiers et sous Officiers F.S.E .
Henri, qui a déjà eu une expérience de 3 ans chez les supplétifs vietnamiens, va s'épanouir dans cette formation, ou sa réussite lui permettra d'obtenir 5 prolongations de séjour de 6 mois.
En qualité de Chef de groupe, puis d'Adjoint de Chef de Section, il participera à tous les combats de la harka de 1958 à 1962.
Il servira successivement sous les ordres du lieutenant MAZZA, du lieutenant CHENEVIERES, qui sera tué à ses cotés le 8 octobre 1960, puis sous les ordres du Capitaine De CUGNAC, avec qui il participera à l'intervention aéroportée sur BIZERTE en juillet 1961.
Il obtient 4 nouvelles citations dont 2 à l'ordre de l'Armée et, en 1960, la Médaille Militaire.
Les évènements vont évoluer vers la solution de l'Algérie algérienne.
Le 3°RPIMa rentre en France.
La Harka est dissoute, une partie des hommes suit le régiment.
Une majorité, reste en Algérie, confiante dans les assurances données par les accords d'Evian du 19 mars 1962. Hélas, la plupart de ces paras musulmans seront mis à mort dans d'atroces conditions, ainsi que plusieurs dizaines de milliers de leurs camarades qui avaient servi la France et cru en sa parole.
Dans le même temps (annee 1962) 3000 Européens étaient enlevés par le FLN.
On ne les a jamais retrouvés.
Après un bref séjour au 8° RPIMa, il est affecté en août 1962 à VlENTlANE comme lnstructeur des troupes Laotiennes aux prises avec une guérilla communiste très active. Il est fait prisonnier à 2 reprises. La première fois il pourra s'échapper. La deuxième fois, seule l'intervention de la Commission lnternationale de Contrôle permettra sa libération. Néanmoins il obtient une prolongation de séjour de un an et rentrera en France en 1966.
Il est réaffecté au 3° RPlMa.

Alors iI est Adjudant Chef - Chef de Section - Commandeur de la Légion d'Honneur - Médaillé Militaire - 11 citations dont 3 palmes. (S'est vu remettre à l'hôpital de Besançon, le 20 septembre 2003, la Cravate de Commandeur de la Légion d'Honneur).
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16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 09:44

Le plaisir du soldat en Indochine (1945-1954)


Fumerie-opium

Le sujet de cet article se heurte à de nombreuses difficultés à cause de sa richesse et de l’attitude des témoins.

Dans l’historiographie de la guerre d’Indochine, la vie sexuelle des combattants du C.E.F.E.O. appartient aux thèmes quasiment inexplorés (...) comme si on considérait ce genre de travail comme mineur.

Pourtant, la satisfaction du repos du guerrier remplit de très nombreux cartons d’archives (Service de santé, Service social, rapports de commandement et de police, synthèses sur le moral...), ce qui montre bien l’importance du problème dans son ensemble.

D’eux-mêmes, les anciens combattants évoquent très peu ces questions. (...)

Il faut donc se contenter des archives officielles et des témoignages des cadres européens.

Fantasmes, réalités et constat

Les premiers partants de la période 1945-1947 ne disposèrent pratiquement d’aucune information sur les Indochinoises. S’embarquaient des hommes insouciants, imaginant des femmes plutôt belles.

« au teint jaune, aux yeux bridés, aux longs cheveux noirs ».

Les combattants du C.E.F.E.O., jeunes et célibataires pour une grande majorité, furent immédiatement conquis par les Indochinoises, surtout par les charmes des Vietnamiennes que d'aucuns appellent d'ailleurs encore les Annamites.

Le plaisir du soldat prenait d'innombrables nuances selon les grades, les troupes, les zones de guerre et les lieux de stationnement.

Les personnels féminins français étaient pratiquement une chasse gardée des officiers d'état-major.


Les combattants trouvèrent l'assouvissement de leur libido auprès des prostituées régulières, clandestines, pensionnaires des B.M.C. et auprès des congay.

Les conséquences de la guerre (déplacements, destruction de villages, veuvage) firent exploser la prostitution clandestine, non médicalement surveillée.

Le Dich Van, service de la guerre psychologique du Vietminh, enrôla de nombreuses jeunes femmes comme agents de renseignements et comme propagandistes, pour tenter de démoraliser des combattants et les inciter à la désertion.

L'encongaillage

L'encongaillage, qui signifie avoir des relations suivies et privilégiées avec une autochtone, participait à l'adoucissement du quotidien du soldat.

Souvent autour des postes, dans le cadre de la pacification, mais aussi dans les villes, des liens étroits se nouaient entre une Indochinoise et un militaire du C.E.F.E.O., car cela toucha toutes les composantes des T.F.E.O.

Certaines étaient louées à la semaine ou au mois, d'autres appartenaient quasiment au poste.

Quand un titulaire partait, la congay faisait partie de l'héritage du suivant.

Ce système fut très souvent interdit mais la répétition des notes de service et la distance entre le réglementaire et les habitudes firent que l'encongaillage devint un corollaire des TFEO.

Il permettait de donner aux hommes une certaine stabilité affective, d'éviter la fréquentation des prostituées clandestines, de tisser des liens avec les villageois dans le cadre de la pacification.

On vit même des chefs d'unité obligés de prendre une femme indigène pour pouvoir lever des hommes dans les villages.

La congay était donc, le plus souvent, une marchandise d'échanges.

L'encongaillage, enracina les combattants dans le pays, leur permettant de tenir dans les secteurs les plus perdus.

À plusieurs reprises, les responsables militaires interdirent l'encongaillage, menaçant les militaires de punitions et les autochtones d'être considérées comme des prostituées clandestines.

Mais les commandements locaux l'acceptaient à condition que la femme soit surveillée médicalement.

Sans une présentation volontaire de sa part au Service de santé, elle pouvait être considérée et traitée comme une prostituée clandestine.



Le B.M.C.

Dès 1946, le système des B.M.C. devint la solution privilégiée.

Au sein des bordels militaires de campagne (BMC), contrôlés par l'armée, les pensionnaires étaient soumises à deux visites médicales hebdomadaires.

Les uns étaient fixes, attachés à une base ou à une localité, les autres appartenaient en propre à une unité, et certains se déplaçaient de poste en poste.

On vit même des B.M.C. provisoires comme ceux qui existèrent à Nasan et à Diên Biên Phû.

Il y en avait pour les hommes de troupe, d'autres pour les sous-officiers, et quelques-uns étaient réservés aux officiers.

Le B.M.C. était un petit monde très organisé avec ses règlements, son personnel et ses modes de fonctionnement très précis.

Les pensionnaires se recrutaient parmi les autochtones mais, pour satisfaire les soldats d'Afrique, on fit venir des femmes du Maghreb.

Les B.M.C. permirent de faire face aux épidémies de maladies vénériennes ; on relève néanmoins des pathologies contractées en leur sein.

Les hommes fréquentaient le B.M.C. en même temps que des prostituées clandestines et répandaient ainsi les affections tout en se dédouanant auprès de leurs supérieurs, puisque tout malade infecté hors d'un B.M.C. était puni.

L'arrivée du B.M.C. dans les postes, réjouissait les cœurs, et, au contraire, tout retard agaçait les personnels qui avaient encore plus l'impression qu'on ne prenait pas assez soin d'eux.

L'irrégularité de la venue du B.M.C. déterminait des sautes d'humeur et des formes de mauvais esprit, voire de l'irritabilité.
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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 13:26




Décès de Monsieur Hubert LAME
Nous venons d’apprendre le décès ce 04 février 2015 de Monsieur Hubert LAME,
Grand officier de la Légion d'Honneur, survenu à l'âge de 87ans.
Mr le Maire et l’équipe municipale adressent toutes ses condoléances à la famille ainsi qu’à ses proches.
La cérémonie religieuse aura lieu Samedi 7 février 2015 à 10 heures 00 en l'église de Jeandelaincourt, suivie de la crémation.
Monsieur LAME repose à la chambre funéraire Piodi à Delme.

HUBERT LAME, UN SOUS-OFFICIER EXCEPTIONNEL
(Article Est-républicain du 09/09/2012)
Fait rarissime aujourd’hui pour un sous-officier, l’adjudant-chef honoraire Hubert Lame est élevé à la dignité de Grand officier de la légion d’honneur par le général Cann, qui fut chef de section à ses côtés au 3 e RPC en 1956-1958.
Fondée par Napoléon Bonaparte en 1802, cette distinction n’a pas été remise à plus de cinq sous-officiers depuis cette date. La cérémonie s’est déroulée le 30 juin au 3 e BCP (régiment de parachutistes coloniaux) à Carcassonne. Hubert est né à Chenicourt le 21 août 1927. Homme ayant le sens du devoir, à 17 ans, il s’engage au 23 e RIC pour les campagnes de France et d’Allemagne. Il effectuera ensuite trois séjours en Indochine. Le premier au 21 e RIC, où il est blessé et cité quatre fois. Le 2 e au 5 e bataillon de parachutistes coloniaux où à 25 ans il reçoit la médaille militaire après avoir été promu sergent-chef. Il accomplira son 3 e séjour au 7 e Bataillon de parachutistes coloniaux où il sera cité. En juillet 1956, il rejoint le 3 e régiment de parachutistes, « mon régiment préféré », confie t-il, basé en Algérie. Sous les ordres du Colonel Bigeard, il y opère comme chef de section chez « Bir Hakeim », la 4 e compagnie. Il est cité quatre fois et nommé chevalier de la légion d’honneur en 1959 comme adjudant. L’adjudant Hubert Lame, passera 17 années de sa vie en campagne avec toujours cette même envie, celle de servir la France. « Un sacré chef de section para au feu », soulignera le général Cann en lui remettant sa distinction. Hubert a quitté le service actif en 1961. Agé de 85 ans, il réside à Ajoncourt (57), l’homme est resté très humble et très discret. Deux fois blessé, 11 fois cité, Hubert a été promu officier de la légion d’honneur en 1992, puis commandeur de la légion d’honneur en 2001, au titre des réserves, mais il n’aime pas parler de lui. « J’étais là au moment là… Comme beaucoup d’autres soldats, mais hélas tous non pas eu ma chance, c’est comme ça », conclut Hubert avec beaucoup d’émotions.

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12 février 2015 4 12 /02 /février /2015 08:25

air-2710Nord AtlasLes 50 premiers Moniteurs

  Parachutistes Français  
 




Voici la liste des 50 premiers Moniteurs, extraits du livre de Robert Wagener "Être et Durer", éditions Atlante   Wink

En juin 1938, le Cdt Geille, Pilote de Chasse regagne la 2ème escadre aérienne à Chartres, il est nommé Inspecteur Technique de l'Infanterie de l'Air.

L'homologation des certificats de Moniteur de  Parachutisme est datée du 21 février 1939. Le document émis par le Ministère de l'Air sous la référence n°1514 B.M.2, ne mentionne pas les noms des Moniteurs Fritz et Raymond de Cahuzac, est-ce un oubli ?

On peut le penser car le Lt Raymond de Cahuzac s'est tué le 19 octobre 1937 en tentant de battre le record du monde de chute libre sans inhalateur à Reims, le Sgc Fritz quitta le Centre d'Instruction de Parachutisme en avril 1938 pour rejoindre l'A.O.F.

Peu de temps après, le Centre d'Instruction de Parachutisme est dissous.

Paris, le 21 février 1939

Direction du personnel militaire

2° Bureau

n° 1514 BM 2

LE MINISTRE DE L'AIR

À MM.

Le Général Commandant la 1ère Région aérienne à Dijon

Le Général Commandant la 2ère Région aérienne à Paris

Le Général Commandant la 3ère Région aérienne à Tours

Le Général Commandant la 4ère Région aérienne à Aix en Provence

Le Général Commandant la 5ère Région aérienne à Alger

Le Commandant de l'Air en Indochine à Hanoï



Références :

Circulaire n° 392-3/EMG du 5 mars 1934

Instruction n° 910-1.1/EMAA du 18 novembre 1938

Bordereau n° 514-3-F/EMAA du 30 janvier 1939

Objet : homologation de certificats de Moniteurs parachutistes

Les certificats de moniteurs parachutistes, des officiers et sous-officiers désignés ci-après, sont homologués dans les conditions suivantes :





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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 05:42


Une de ses dernières photos qu'il m'a dédicacé à la livraison de son livre aimablement offerte.
Ce fût durant 3 ans mon capitaine de 1955 à 1958, un chef d'une gentillesse et d'un honneur sans faille, une noblesse dans l'allure et pourtant il sort d'une famille trés pauvre, sa mère qu'il chérissait  au plus haut point, et qu'il a rendu heureuse des qu'il a réussi à amasser quelques sommes d'argent pour lui envoyer, c'est une grande perte pour moi! je pleure mon capitaine avec qui j'avais des relations des plus respectueuses
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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 05:36


Très proche de Bigeard sous les ordres duquel il a servi en Indochine, à Tu-Lé d'abord, à Dien-Bien-Phu ensuite, où il fut blessé à quatre reprises, puis en Algérie, le général Le Boudec était titulaire de onze citations, cinq blessures, Grand-Croix de la Légion d'Honneur, Grand-Croix de l'Ordre National du Mérite.

Le général Lucien Le Boudec est né en 1923. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale il a rejoint la Résistance puis le 8e bataillon FFI du Morbihan, qui prit ultérieurement le nom de 19e Dragons et ensuite celui de 8e bataillon de Chasseurs d’Afrique. En 1946, Lucien Le Boudec fut admis à l’école supérieure militaire de St Cyr-Coëtquidan. Il passa son brevet de parachutisme puis rejoignit la garnison de St Brieuc où se formaient les bataillons en partance pour l’Indochine. C'est là qu'il rencontra un certain Bigeard. La suite, il l'a racontée dans ce livre de mémoires publié chez Lavauzelle.




Extrait:
"J'ai été un enfant heureux et chanceux. Certains pourraient voir des accents de mélodrame dans le récit de ces premières années, mais il n'en est rien. S'il m'était offert de recommencer cette vie, je ne demanderai pas à changer les cartes qui m'ont été données. Je suis né à Paris, le 18 janvier 1923. Ma mère, originaire de Merléac, avait quitté sa Bretagne natale quelque mois auparavant. Née un peu avant le siècle, elle avait tout juste vingt ans lors de l'Armistice de 1918. Elle n'était pas mariée et je suppose qu'elle a souvent regardé avec mélancolie et le coeur serré, la liste des soixante-cinq garçons de son village "Morts pour la France". Un matin, il lui a fallu tout quitter : sa famille, ses amis, sa maison, son village. Son père rigoriste et inflexible comme beaucoup de sa génération, ne pouvait admettre une naissance illégitime sous son toit. De celui qui fut mon père, je ne sais rien. Peut-être est-ce ce jeune homme, dont ma mère conservait la photographie, qui fit son service dans le déminage des champs de bataille, et sauta sur une bombe au début des années vingt."

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