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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 20:08

progression dans un oueddans la palmeraie de DjelfaLes palmeraies en allant vers Djelfa  , Ghardaïa ,sont nombreuses , les

 

 petites palmeraies que l'ont fouillent ,  ou bien qui nous servent de halte ...

 

 Pour un repos casse croute ,sont accueillantes si toutefois l'on prend

 

 garde à ne pas jouer à Tarzan..

                                                      ----------------Fleurat vers Négrine 57                                                                  

Les palmiers comme ceux de la photo ci-dessus ,(le grand ou l'on aperçoit des dattes ) , sont couvert comme tout palmier , d'une série d'anneaux à chaque sortie de palme , elles sont coupées au fur et à meusure que le palmier grandit , jusqu'à la formation des grappes de dattes , là  ,les dattes ne sont accessibles pour nous quand montant au tronc du palmier , (les ramasseurs de dattes doivent les décrocher avec des outils à eux .?)....

 

Donc j'entreprend la grimpétte du tronc , en pataugas ,short et torse nu , le poignard coincé dans le short ,ascencion commence  , j'ai enlacé le tronc et par traction j'arrive au premier paquet de dattes qui n'est pas si facile a décrocher que cela en à l'air.

Mais avec la transpiration je sens des démengaisons qui commence à me faire sérieusement mal je descend aussi vite que possible ,alors qu'un gars attrape la branche de dattes collantes comme pas possible ,et pleine de sable trés fin , inmangeable...!

 

Je me regarde et les potes aussi éffarait ,d'énormes striures sur toute la poitrine  , les bras les cuisses , comme si je m'éttais flagelé avec des lanières de cuir , des bourrelets rouges comme des balafres en travers du corps , des bras , des cuisses ...et des démengaisons intenables que je ne peut gratter tellement c'est douloureux .

 

 

Aprés des heures et un peu de pommade anti allergie , les démangaisons se calment , j'ai su  que la fibre du palmier était urticante  bien aprés ma mésaventure   .

 

                                                                                   1957-janvier retour de Chypre-ss Pierre Corneille----------------------

 

 

 

 

 

 Mon camarade Daniel Belot qui se trouvait en section , dans ma compagnie a fait le même parcours  à la même période, j'ai écrit sur les Aurès ,pendant nos longues marches sur ces pistes sans fin...

 

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Un jour ou nous arrivions aprés une randonnée pédestre d'une journée harassante sous un soleil de plomb , dans un fond d'oued assez grand ou  quelques gourbis devaient abriter des paysans du crû  , entouré de hautes montagnes arides ,  faites de rochers abruts et éclatés par le froid trés rigoureux l'hiver et torride l'été ,cet oued abrité des vent et du froid , bien encaissé dans les fonds ou à cet endroit le térrain sur quelques milliers de mètres carrés était cultivé ,et des abricotiers étaient en pleine saison de production ,comme la zone était  interdite les fruits étaient à l'abandon ,j'était à ramasser avec d'autres paras , les abricot super délicieux .

 

 

Quand je vois passer un gars , avec sur son sac , un  "CRANE humain " bien arrimé et tranquillement passer devant nous avec nenchalance je n'en reviens pas et je dit au gars avec moi entrain de manger des fruits  " si un chef voit çà il va entendre des sons de cloches  ", et bien j'étais loin de penser que  54 ans aprés, le gars qui passait devant moi à cette époque  , je ferais connaissance et il deviendrait mon ami Daniel principal interlocuteur , de ces années d'aventures .

 

 

Il s'en servit comme repose "tête ", durant un certain temps ,puis l'accrocha sur le capot de sa jeep , et c'est le Capitaine LEBOUDEC qui lui demanda d'enlever son trophé ; Ce crâne Daniel l'avait trouvé , coincé dans un rocher , et il lui restait encore quelques cheveux  , et un jour il s'en débarassa .

 

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Des Fossiles ,en Algérie sud , il faut parcourir comme nous , au 3ème RPC , bien des Djebels pour rencontrer des coquillages fossilisés ..

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Nous marchons sur un piton  ,garni de grandes plaques de marbres ,certaine d'au moins 30M2 ses dalles de marbre gris blanc , formes des marches pour atteindre le sommet du djebel  c'est étonnant ..

 

 

 

 

Le plus curieux c'est un jour ,que nous grimpions un sommet ,je suis intrigué par de nombreux fossiles  qui ressemblaient à des écrou de 20m/m intérieur avec un genre de pas de vis , !!et le plus incoyable ce sont les fossiles en formes de vis légèrement cylindrique  qui s'emboitaient dans les écrous  !!,  je n'avait jamais vu de chose pareil et je l'avait fait remarqué au lieutenant qui en avait récupéré une poignée pour un parent passioné de fossiles.

 

 

Et les couches de sédiment ou j'ai trouvé des coquilles d'huitres phénoménals collées en énorme paquet , ce qui prouve que la mer recouvrait toute la surface de ces contrées...

J'ai le regrét de n'avoir pas gardé des échantillons de ces pièce de musé ..

 

C

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 19:45

Le Paludisme , cette maladie Parasitaire des régions chaudes due au plasmodium et transmise par un moustique ,l'Anophêbe  , devient le soucie des troupes devant s'approvisionner en eau n'importe ou......       

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                              sc0060 (Large) (2)

 

 

En Afrique du Nord , et particulièrement

 

en Algérie , les troupes comme les  

 

parachutistes sont souvent confrontés

 

 

à la soif et comme ils n'ont pas la citerne 

 

d'eau qui suit la troupe ,ils trouvent

 

ou ils peuvent de l'eau  ,plus ou moins spolié ou stagnante .

                                                       ----------------

 

Aprés des opérations dans toute la Kabylie , les Aurés-Németcha ,je suis permissionaire  et c'est avec joie que j'apprend mon départ pour 20 jours ,le bateau pour Alger-Marseille et le bienvennue , nous sommes au début du mois d'août et je n'aurais pas trop de différence de température.

 

 

Aprés la remise de mon paquetage au fourrier  de la compagnie ,je reçois ma permission signé du chef de corps , un au revoir rapide des copains , qui se prépare pour  une opération dans les environs , je ne les envient pas .

 

 

Le camion passe fait le tour du régiment pour ramasser les gars qui comme moi en hâte de partir ,un contre -ordre est toujours possible , et une perm  " sucré " ce n'est pas bon pour le moral , le Sidi -Mabrouk  bateau mixte , nous absorbe dans ses vieilles entrailles , la traversée ce passe trés bien ,pas de houle , beau temps fixe , c'est le bonheur.

 

 

Aussitôt à terre c'est la ruée vers la gare ,je me retrouve avec un gars du génie qui  est de mon pays et prend  le même train jusqu'à La Rochelle , ou il va passer sa perm chez ses parents ,moi il faut que je trouve un bus jusqu'à un bled à 3 km de la maison ,le petit hameau ou j'habite n'est pas désservit encore par une ligne de bus.

 

 

Je prends le chemin de la maison d'un bon pas , et déjàs les premières maisons apparaissent  , le " Payaud " lieu dit ,à 150 habitants ,dans le temps comportait deux épiceries ,  deux  " bistrots "ou les vieux venaient taper la belotte devant une chopine de vin ,ou jouer aux boules aux beau temps ,tout est disparue . c'est devenue une citée dortoir ,quelques fermes sont encores en activitées .

 

 

 

Mais  un jeune ma reconnu et va répandre la nouvelle , aux voisins  ,et c'est l'accueille  , les salutations  , les poignées de main  ,on me regarde avec curiosité . Dans ma tenue de Para avec mes insignes ,le brevet qui brille ,et mes trois décorations ,cela fait faire des commentaires ,heureusement qu'ils ne connaissent pas les grades , 1er classe ADL avec le liseré d'or audessus  , celà réssemble au grade de "cabo /chef " je laisse parler..!!.

 

 

 

Ma mère est là aussi ,et fond en larmes , embrassades ,les voisines consolent ma mère , moi j'ai hâte de poser le sac ,et de me rafraichir le visage et la gorge..! 

Aprés  le tour du propriétaire dans la maison  ,la soirée  passe , mes deux soeurs ,Maryse et Claudine toujours à l'école arrivent  est c'est la joie des retrouvailles du grand frère  , qui à 11 ans de plus ,  je vois défiler les voisins , et les histoires de "cloche merle "..!

 

 

 

La voiture de mon frère ainé qui navigue sur un gros pétrolier , tanker de 250000 tonnes, et qui est actuellement au Koweït ,ce repose sur cale , j'ai vite fait de la mettre sur ses roues et de brancher la batterie ,elle démarre du 1er coup ,c'est une belle Simca "étoile six " couleur vert d'eau ,protégée d'une couverture et d'une toile ,à l'abri dans notre grand chai,elle est restée propre ,elle tourne comme une horloge , ma mère est inquiète car elle ne se souvient plus que j'ai passé tout mes permis de conduire , VL , PL  ,Semi-remorque.,je vais faire un tour avec .

 

 

 

Le beau temps est de la partie ,est je promène ma mère et mes soeurs ,dans la Simca , quel bonheur de retrouver tout mon milieu familier ,les potes  d'école sont la plupart sous les drapeaux , Jackie Birier  à pris les Paras ,comme moi il a eu le virus ,et un autre jeune Maingot-Giraud , que je revérrais plus tard ,dans de tristes conditions ,(il sera emputés des deux jambes suite à un accident dans son unité Parachutiste ). Quand à Birier ( décédé trop tôt d'une sale maladie ).

 

 

La semaine passe vite , j'ai pris rendez- vous avec une soeur plus agée de cinq ans , à La Rochelle pour une ballade dans la ville ,elle travaille dans un PX américain (magasin US ) ou elle bosse  comme caissière ,je n'ai pas pris la Simca car la promenade dans la ville ne peu se faire qu'à pied ,surtout en saison estivantes ,les rues commence à devenir piètonnières , je l'attend vers le Casino de la plage , et j'entre en conversation avec un vieux monsieur qui est intrigué par mon uniforme .

 

 

 

 

Pendant cette échange de paroles ,je me sent soudain bizarre ,des frissons et des tremblements me secoue violamment comme une sorte  d'irruption volcanique ,le monsieur sans aperçoit et me demande ce qui ce passe , car on venait de parler  des colonies et des fièvres attrapées labàs. Je continue à être secoué par ces frissons et une montée soudaine de chaleur et d'opréssion dans tout le corps ,des vertiges passent devant mes yeux , et j'ai juste le temps de voir ma soeur qui arrive et s'inquiète de mon état.

 

 

Je tombe dans les pommes et j'entend dans un brouillard des voies lointaines , combien de temps cela à duré..? le fait est que je revient à moi , est j'aperçois des militaires qui m'on allongés sur un banc de la plage ,je me demande faiblement ce qui m'est arrivé..?

Ma soeur me raconte que , aprés mon évanouissement des personnes sont venus voir et soudain  ,l'un d'eux voyant avec surprise une ambulance militaire approcher ,lui à fait de grands signes de détresses , intrigués ils se sont arrètés et vus mon état ont appelés leur service et demandé une évacuation d'un malade.

 

 

Et aussitôt dans les mains d'un" toubib" de l'armée ,voyant mon état empiré ,délire fièvre trés forte ,transpiration abondante , il s'est douté d'une crise de palud ,et expédié sur l'hôpital de la Marine Nationale à Rochefort distant de 30 km  ,arrivé dans trombe et mis dans un service spécialisé ,car la fièvre continué à montée , est j'étais presque dans un coma j'ai passé le cap des 41° de température ,c'est accés de fièvre si soudain m'étonne toujours , moi qui n'est eu aucun symptômes de la maladie..!

 

 

 

Enfin soigné à grand  coup de quinine et de remontant au bout de 8 jours , je suis presque remis de cette crise de palud qui ma déglinguée comme une marionnètte .Je finis mes vacances à me remettre de ce sâle coup du sort . Ma mère est au petit soins pour moi , a peine le temps de trainer mes bottes ,dans le pays et de voir une copine qui me plaisait bien et c'est le départ ,j'aurai pu demander une prolongation , mais je ne sais pourquoi , j'ai hâte de partir , rejoindre les camarades dans le djebel.

 

 

 

Et c'est le départ plein de tristèsse pour ma mère et mes soeurs , se sera pour jusqu'en Août 1958 ou je serai démobilisé ne voulant pas rempiler , comme 1er classe ,j'ai eu la promèsse de passer mon peloton , et d'avoir une 2ème citations ,mais comme je n'aime pas le lieut , que j'ai presque envoyé sur les roses ,il ma "sucré" la citation et le peloton , cela fait que Prigent est resté  jusqu'à la fin, chef de pièce  , tireur au FM comme 1er classe..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 19:14

Le Sergent / Chef   Marc  Flament  servit au  3ème R.P.C .  Photographe

 

Reporter ; Cinéaste ; Artiste Peintre. un homme complet ..Marc Flament 

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Sergent / Chef  Marc  Flament et né le 7 octobre 1929 à Bordeaux dans une famille de boulanger.

 

Il fait de courtes études avant d'intégrer les Beaux -Arts section peinture.

 

 

A 18 ans aprés le décès de ses parents  , il s'engage pour 3 ans au 6ème Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes pour servir en Indochine.

 

 

Breveté Parachutiste le 7 octobre 1948 ,il débarque à Tourane dans l'Annam en juin 1949 . 

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Nommé caporal le 1er janvier 1951 , il rejoint la 11ème compagnie du 6ème bataillon de Parachutistes Coloniaux. Arrivé au terme de son contrat , il rentre en France à l'été 1951.

 

 

En avril 1952 , toujours attiré par l'Asie et l'action , il se rengage à la 1er demi-brigade coloniale de commandos parachutistes .

 

 

Nommé caporal /chef le 1er août 1952 , il est affecté à la base aéroportée Sud .Détaché au groupement de commandos mixtes aéroportés ( GCMA ) , il se distingue le 30 décembre 1952 lors d'une opération de diversion sur les arrières puis le 23 avril 1953 au cours de l'opération amphibie " RIFF ". Assez grièvement blessé à la cuisse , il s'empare avec son groupe de ses ojectifs sous le feu des armes automatiques ennemies .

 

 

Pour son courage , son esprit de décision au combat , il est cité à l'ordre du corps d'armée et reçoit la croix de guerre des théatres d'Opérations Extérieures .

 

 

Promu sergent le 1er août 1953 , il effectue de nombreux raids avec la  " flotte pirate " des GCMA du Centre Annam . Chef de groupe apprécié pour son allant et sa bonne humeur dans les situations les plus délicates , il est pour ses actions d'éclats à nouveau cité à l'ordre de la brigade en septembre 1953 puis à l'ordre du corps d'armée en mars 1954 pour avoir entrainé ses hommes à l'assaut d'un village tenu par le Viêt-Minh .

 

 

Il est affecté au service presse information . Passioné par le dessin  , il profite des moments de repos et d'attente pour réaliser des dessins humoristiques sur la vie des forces armées françaises en Indochine et les publie dès 1952 dans la revue militaire  "Caravelle  ".

 

 

La guerre terminée , il rentre à Bordeaux en février 1956 .

 

Avide d'action , il écourte soncongé pour rejoindre l'Algérie . Affecté comme reporter déssinateur à la 10ème division parachutiste , il débarque à Alger le 24 juillet 1956 .

Désigné comme photographe . il se découvre une nouvelle passion et réalise son premier reportage lors de la campagne de SUEZ en 1956 . A son retour , il se fait affecter en 1957 au 3ème Régiment de Parachutistes Coloniaux auprés du Colonel BIGEARD .

 

 

 

Le sergent Flament devient alors le photographe fétiche de  " Bruno " et des parachutistes.

Il est de toutes les opérations et de tout les combats , saute à deux reprises sur le Sahara , crapahutant avec les sections de tête et les commandos de chasse .

 

 

Faisanr l'admiration de tous par son magnifique élan et son courage , la Croix de la Valeur Militaire lui est décernée à l'ordre de la brigade puis du corps d'armée pour sa fougue et son action tout particulièrement lors des opérations dans l'Atlas Blidéen .

 

 

 

Nommé sergent- chef le 19 avril 1958 , il est décoré de la Médaille  Militaire en décembre de la même année . En mars 1959 , il est affecté à l'Etat-Major de l'arrondissement de Saïda . Armé de son appareil photo et au mépris du danger , il sillone toute l'Algérie et se distingue comme reporter photographe pour son sens aigu de la mission et son comportement exemplaire au combat .

 

 

il est cité à 2 reprises à l'ordre de la brigade . Sa collection de photos de guerre regroupe 35000 clichés . Il publie pas moins de 33 livres , dont les incontournables : "Piste sans fin " et " aucune bête au monde  " , écrit par le colonel BIGEARD .

 

 

En 1961 , il quitte le service actif pour éviter la grisaille et la routine . Mais l'Armée et le cinéma l'attire comme toujours . Aprés 10 ans d'interruption , il est rengagé en 1971 comme réalisateur à la Vème compagnie autonome interarmées du cinéma qui devient l'établissement cinématographique des armées  " ECPA " . Il réalise prés de 50 films .

 

 

Arrivé en fin de contrat le 9 avril 1974 , le sergent-chef Flament prend alors sa retraite mais continue à travailler régulièrement avec l'ECPA à titre civil . En 1982  , il renoue avec la peinture , ouvre une galerie à Paris et entre dans la liste des peintre cotés . En 1988 , il rachète et se lance dans la restauration et l'animation d'une forteresse médiévale : Le château de CULAN .

 

Il décède le 17 novembre 1991 et est inhumé  dans les jardins de son chateau..

 

 

 

Le Sergent-Chef  Marc FLAMENT,  Parrain de la 267ème promotion , 1er Bataillon du 1er mars au 29 octobre 2010.

 

Parrain de la 270ème promotion , 3ème Bataillon du 12 juillet au 29 octobre 2010 de l'école Nationale des Sous-Officiers d'Active .

 

 

 

Le Sergent-Chef Marc FLAMENT était titulaire des décorations suivantes :

                                        Médaille Militaire

Croix de guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures

                 avec 2 étoiles de vermeil et 1 étoile de bronze

Croix de la Valeur Militaire avec 1 étoile de vermeil et 3 étoiles de bronze

                              Croix du combattant

 Médaille Coloniale avec Agrafe Extréme-Orient

Médaille Commémorative de la campagne d'Indochine

 

  Médaille Commémorative des Opérations du Moyen- Orient

Médaille Commémorative des Opérations de Sécurité et de maintien de l'ordre en Afrique de Nord avec agrafe Algérie

 

                      Insigne des blessés de guerre

 

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J'ai connu personnellement Marc Flament , c'est à lui que je dois d'avoir autant de photos de mon temps passé au sein du 3ème RPC avec le Colonel BIGEARD , il faisait le tour des compagnies pour nous fournir ses clichés prit au cours de nos opérations en Algérie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 20:26

sc0003 (Large) (2)

Appelé en 1960 , René De Vailly part en  A.F.N. pour quelques mois au 2 /5ème R.I à la 7 ème compagnie comme radio dans le fort St. Louis à la frontière Marocaine ..

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Il raconte : anecdotes  1 /2 /3 /4

 

 

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1er  anecdote ...                      E n mars 1961 ,alors que je dormais dans la tour contrôle du Fort .Il pouvait être  2 ou 3 heures  du matin, lorsque je suis réveillé par une série d'explosions, ( je réfléchis :  ésce que l'on nous tire dessus, ou esce -que c'est nous qui tirons au mortier .? )

  Prudemment ,je fait une sortie dans la cour du Fort  ,en slip , et je tombe nez à nez avec l'Adjudant chef de tir..!  Il m'explique que le tir au hasard ,ou de harcellement và comporter 60 obus , et de ne pas m'inquiéter ,les copains ont fait de même ..!.Rassuré.! .On se recouche et s'endort à quelques mètres du pas de tir..!

 

 

 

2ème anecdote...Le jour il fait trés chaud et entre  12 h , et 16 heures , il n'est pas râre que le mercure monte jusqu'à 40 / 50°..

 

De la pièce des transmissions , je vois un copain se diriger vers les toilettes , vite..! un seau d'eau , tiré à la citerne et direction les toilettes pour asperger le copain . Mais il y a deux toilettes..! ,je projètte le seau d'eau au  par dessus la porte et là , surprise..! la porte s'ouvre , et je vois les trois galons du Capitaine ..!il est trempé et me dit : (En d'autre temps et d'autre lieu, vous m'auriez fait huit jours..!Mais là non.!! çà rafraichit..!! )qu'il me dit  ,et se mit à rire de la plaisanterie aprés avoir comprit qu'il y avait eu érreur sur la personne...

 

 

 

3ème anecdote...En mars /avril 1961 , une opération sur pentes du Djebel M'ZI ,ma singulièrement inquietée.

 

 

Nous occupons le sommet du djebel , lorsque mon attention est attiré par un groupe d'hommes ( 9 ) , qui crapahutent vers nous et en plein dans notre direction..

 

 

De loin ,  impossible de déterminer  "qui est qui..?" ;Pas de foulard de couleur sur l'épaule . Pas trop grave ce n'est pas une O.P de secteur . A la jumelle , on surveille leur progrèssions , à 100 mètres , le groupe coupe la pente et s'éloigne vers le nord .Le sous/off qui les commande nous adresse un signe de la main .

 

 

Il s'agit  d'un sous/off harki ( vue à la jumelle ) et de huit hommes ,tous Algériens ,aucune parole n'est échangée entre nous..?..Nous avons appris par la suite , qu'il était impossible que le commandement d'une patrouille soit confiée à un sergent Harki ,mais à un sergent de la métro. Le doute m'est toujours resté...?.Avons nous croisé des fells revétus des mêmes treillis de combat que les notres..?

 

 

Jamais je n'ai eut la réponse..! J'ai raconté cette histoire  au S/Lt Griperay (décédé ) Officier de renseignement.. Il ma bien confirmé , que jamais un commandement n'était confié à un s/off harki..!

 

Alors était -esce des fells..? tel est la question...?

 

Moi Prigent ,ton copain Para  , dit que c'est bien des fells que tu as croisé , ils vous ont bernés.!

 

 

4ème anecdote...La discipline au 2 /5 ème R.I.  la 7ème Cie.

 

 

Un aprés-midi , un gars de la compagnie refuse de prendre la garde , il pète un plomb et envoie une rafale de PM au pieds du Lieutenant , En douce , il fait appel  à la légion du 2ème REI qui n'est pas loin de nous ,aprés concertation , il obtient une jeep et deux légionnaires , et 1 heure plus tard , l'appelé se retrouve escorté par les deux gars de la légion , jusqu'à Djenien PC de notre Régiment ..

 

 

Au bout de 3 semaines de régime Légion Etrangère , par punition ,il nous raconte : "Pelote ..!Tombeau..! Marches ..!exercices de toutes sortes etc.. .Au bout des 3 semaines de se régime . "ce n'était plus un loup , mais un agneau "..!.les plombs se sont remis en place...!

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 17:15

T6 en action Je fait deux récits ,

 

un vu par l'A.L.N et l'autre par l'Armée Française ....

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sc0151 (Small)

Cette opération dans le djebel M'ZI (à 50 km au sud d'Aïn-Séfra ) entre la frontière Marocaine et le barrage Ouest à hauteur de Djenien Bou Rezg.

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Date de ce récit de mai 1960 contre  les forces Françaises engagés dans ce combat trés dur .

 

Les forces de l'Armée de Libération Nationale Algérienne étaient composées d'un bataillon de cinq unités solidement armées. En plus des armes individuelles, chaque unité disposait de huit pièces de mortier de 81 et de postes de transmission , disposant d'une solide liaison avec le commandement.  Ayant toute facilité de manoeuvre , c'est ainsi qu'une compagnie réussit à manoeuvrer au cours des combats , à prendre position sur une hauteur que l'ennemie venait d'occuper .

 

Auparavent , les moudjahidines avaient reçu ordre de ne pas se dévoiler qu'à trés courte distance.

 

Le 5 mai 1960 au soir , une de ces unités part pour M'ZI pendant que les autres prennent respectivement position au djebel Zranine à 20 km de M'ZI face au poste Français de Hadjart Mguil ,au djebel Fortassa , et en face de Djenien Bou Rezg , formant ainsi un demi-cercle dans le Sud-Oranais , entre Béchar et Aïn  Séfra.

 

 

A 6 heures du matin , quatres avions "B 26 ", et deux  "T 6" ont effectué un straffing qui à duré sept heures , puis sept hélicoptères déposèrent à deux reprises des soldats àHadjra Mardoufa qui suivirent les traces de nos combattants.

 

 

Nos éléments , ayant observé les mouvements ennemis , effectuèrent un camouflage afin de les dérouter , ce qu'ils réussirent admirablement laissant sciemment une brèche au centre du demi-cercle effectué , l'ennemi suivant toujours les traces s'avança jusqu'à 20 m d'une de nos unités qui ouvrit le feu à 14 heures et , en un laps de temps , anéantit les éléments avancés de l'ennemi.

 

 

Les renforts ennemis arrivèrent et le feu  se généralisa . Pendant ce temps , L'artillerie de Djenien Bou Rezg et de Dermel commença à pilonner sans aucune précision . Nos troupes bien installées et camouflées sur les rochers firent subir de lourdes pertes à l'ennemi .

 

 

A 16 heures , l'ennemi constatant ses pertes sévères ( plus de 300 hommes hors de combat ) retira ses troupes et fit intervenir l'aviation : six "B 26 " ,"B 29 " ,et six  " T 6 " bombardèrent le champ de bataille  jusqu'à 18 h .

 

 

Reprise des combats avec moins d'intensité à 18 h45 et , à 21 h , le combat cessa . L'ennemi , avec un important effectif , tenta l'encerclement du djebel M'ZI .

 

 

A 21 h 30, nos unités procedèrent à un tir au mortier ouvrant un passage à nos éléments qui purent décrocher etse replier .

 

 

Le 7 mai à 5 h 45 , l'ennemi déclencha une nouvelle opération d'encerclement par des troupes aéroportées .

 

 

A 6 h 30, l'adversaire , rendu plus prudent , fit intervenir son aviation et son artillerie , des renforts ne cessèrent de lui parvenir par train et camions et sont aussitôt dirigés sur le champ de bataille par 30 hélicoptères.

 

 

L'aviation intervintalors par vague constituées de  " B 26 " , "B 29 " et " T 6 ", une cinquantaine au total . Presque tous ces appareils étaient dotés de fusils-mitrailleurs appuyant ainsi les troupes au sol , mitraillant et bombardant jusqu'à 16 h , utilisant le  " Napalm " .

 

 

A 22 h , l'ordre de  se replier fut donné aux moudjahidines , ils engagèrent de nouvelles batailles pour forcer les cordons ennemis placés jusque sur la plaine d'Oum Larban , ils réussirent admirablement ce tour de force emportanr avec eux les blessés graves brûlés par napalm.

 

Le 8 mai des combats isolés furent menées jusqu'à 16 h . Rahaoui  Miloud nous déclare à son tour.  "Permets-moi de te dire  que bien avant le combat du djebel M'ZI des  6, 7 ,et 8 mai au cours duquel je fus blessé , j'avais participé dans le même djebel à plusieurs accrochages , ce qui me donnait un avantage précieux eu égard à la connaissance du térrain. Je te ferai grâce des détails sur le déroulement du combat , mais je te donnerai dependant un aperçu sur ce qui m'est arrivé au cours de la journée du 7 mai .

 

 

L'arme à la main, j'étais occupé à arroser de balles les avions ennemis que je pouvais localiser dans mon champ de tir lorsque , soudainement ,je me recroquevillai sur moi-même et tombai à terre ;le feu ravageait mon visage et mon casque . Je  rampai instinctivement  vers une grotte où je perdis connaissance . Quand je revins à moi , j'entendis des voix de militaires français qui semblaient chercher nos blessés , c'est alors que je constatai la disparition de mon fusil .

 

 

La journée du 8 se passa sans que je sois découvert et , aux premières heures de la nuit , je crus entendre des voix amies , c'était en effet un groupe de ma compagnie qui essayait de découvrir les blessés afin de leur prodiguer les soins urgents . J'appelai un frère que je reconnus par la voix et , et le mot de passe échangé , je fus évacué vers les bases arrières où je me trouve actuellement .

 

Ce récit fournit par mon ami ancien d'Algérie en 1960 au moment de cette bataille au 22 ème R.I  Renée  DE VAILLY appelé de cette époque , marié , deux enfants aux moment des faits.

 

Je tiens à le remercier particulièrement de cette histoire...

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 16:05

sc0001 (2)Caporal Mills 1956Le 6 mai 1960

         --------

Secteur Aîn Sefra

         -------

 

Corps engagés

 

2ème  REI

 1 compagnie

          ------

Commando Marine Monfort

 

              Jaubert

 

                Trepel

Les hélicoptères du GHAN 1  -- Aviation

                                                        ------------

Le 6 mai 1960, l'aviation repère une unité de rebelles armés entre la frontière marocaine et le barrage électrifié, à quelques kilomètres du poste de Dalet el Ketch , dans le secteur d'Aïn Sefra,en pleine zone interdite.

 

 

 Elle se dirige vers la frontière marocaine pour franchir le barrage . Il s'agit du 2ème bataillon ALN réparti en cinq Katibas légères ; les 270 rebelles sont puissament armés et fort bien équipés .

 

 

Les moyens dont ils disposent - détonateurs ,plastic  et cisailles - ne laissent guère de doute quant à leur détermination et à leur objectif .  Au début de l'aprés-midi , une compagnie du 2ème RI se rend sur les lieux  du repérage et est rudement accrochée par l'ennemi .au prix de pertes sensibles , les légionnaires supportent le premier choc dans un térrain trés tourmenté et assurent le contact . L'envoi de renforts est impératif.

 

 

La section Monfort est acheminé par camions au terrain d'aviation de Géryville . Quatre avions cargos d'Oran et d'Alger transportentt le reste des commandos Jaubert ,Trepel et Monfort.

 

 

Les hélicopères du GHAN 1 embarquent successivement , Monfort ,Trepel et une partie de Jaubert et du PC pour Aïn Séfra . Puis les véhicules du groupement mettent à leur tour le cap sur Aïn Séfra avec ce qui reste de Jaubert et du PC.

 

A peine arrivés la section Monfort est héliportée sur l'oued El Mizab en bouclage de nuit entre la frontière et le barrage pour interdire le reflux des rebelles vers la frontière . Le premier héliportage intervient le 7 mai à 8 h , le DIH héliporte la dernière section de Montfort qui rallie le commando suivi de la 1er vague de Trepel.

 

 

Le PC du 2ème RI est héliporté au sommet du M'ZI ou la vue panoramique permet au Commandement de diriger les opérations . Mais le PC a été posé pratiquement à l'endroit où les rebelles se sont dissimulés..!   Les hélicoptères esssuient les tirs de l'ennemi et ne peuvent récupérer la vingtaine de légionnaires déposés . Il faut leur venir en aide au plus vite .

 

 

Le capitaine de corvette Servent donne l'ordre de porter secours aux légionnaires en difficulté.

 

Alors que la 2ème vague de Trepel est en l'air pour rallier le PC  au plus prés , mais cette zone est battue par un tir des rebelles infranchissable , les avions d'appui au sol de l'armée de l'air, en attendant l'arrivée des commandos Marine , attaquent les rebelles à la roquette et les obligent à se terrei dans les nombreuses cavités qui façonnent le relief du M'ZI .

 

 

Sticks aprés sticks, Trepel, Jaubert et le PC sont déposés sur une crête à 3 km au sud-ouest du groupe légionnaire en mauvaise posture . A 10 h30 , Jaubert parvient à rallier le PC du REI , il est grand temps " un légionnaire sourit largement en montrant aux commandos trois cartouches...!ses  trois dernières ." Jaubert se place en protection , évacuant les légionnaires morts ou blessés .

 

 

Aussitôt arrivé , le commandant dirige l'aviation et fait straffer les positions rebelles par les T 6 , Trepel en profite pour contourner les positions ennemies par la droite le terrain ne permet pas une attaque de flanc , aussi l'assaut doit être donné de front .

 

 

Vers midi , le  "pacha " demande à l'aviation de cesser le feu et ordonne l'assaut . Une énorme clameur jaillit de toute la ligne de commandos et  ,simultanément, la 3ème section de Jaubert et la 2ème de Trepel partent à l'assaut de la première barre rocheuse , derrière laquelle l'ennemi est embusqué . Les sections qui ne participent pas à la 1er vague offensive , appuient avec leurs fusils-mitrailleurs , les commandos qui viennent de partir.

 

 

Les fellaghas nombreux et combatifs , les acceuillent d'une salve de grenades defensives

 .Les voltigeurs du PC escortent les médecins qui courent sous les tirs d'armes automatiques pour soigner les premiers bléssés et ramener un mort de Jaubert .Les sections ayant participé à la 1er vague d'assaut poursuivent leur progression , tandis que la 2ème section de Jaubert , placée en soutien , s'élance sur le bord gauche de la falaise,  suivie par la 3ème section de Jaubert .

 

 

Etonnés et  "sonné "part tant d'ardeur , les rebelles qui n'ont pas été tués pendant l'assaut prennent la fuite ou se rendent .C'est maintenant la fouille méthodique le long de la falaise truffée de trous et de grottes ou le reste du bataillon de l'ALN à reflué .

 

 

Appuyée par le feu des mortiers  de 50 mm des 2 et 3ème sections du commando , en même temps deux sections de Jaubert descendent les pentes escarpées du djebel et débusquent des rebelles,  les voltigeurs du PC bouchent les espaces entre les sections .

 

 

Le danger est permanent : chaque trou , chaque trou , chaque rocher ou buisson constitue une cachette pour les rebelles . Ainsi  "3 commandos " de Jaubert se précipitent sur un trou qui surplombe un autre groupe de voltigeurs : une grenade quadrillée vient de jaillir d'un trou ... un des voltigeur la reçoit sur l'oeil , puis la bloque entre ses mains...et n'à que le temps de la jeter pour qu'elle explose sans faire  , par miracle , d'autres dégâts que des égratignures .

 

 

Plus tard on retrouvera dans le briquet placé dans la poche sur le coeur du voltigeur en question , un éclat solide et pointu .

 

 

La section Jaubert progresse  dans le secteur de la falaise , tenue par une vingtaine de rebelles armés d'une MG 42 , Faisant feu sur les commandos un commando est tué et un autre blessé trés grièvement , ils sont débusqués  , ving-cinq  seront tués ou blessés..

 

 un autre ratissage permet de faire des prisonniers rebelles et de récupérés de nombreuses armes . Le calme est revenu ; les médecins du PC peuvent soigner les blessés amis ou ennemis , les hélicoptères les assistent ,évacuant les morts et les blessés .

 

 

Quelques rebelles réussiront à passer la frontière Marocaine  ,ils seront les méssagers de la défaite .

 

 

le 8 au matin  , Trepel entreprend une fouille dans les falaises et y rencontrent 6 rebelles  , 4 sont morts les deux autres sont fait prisonniers . Le groupement reçoit l'ordre de rentrer .

 

 

Le bilan : un second-maitre tué et deux quartiers-maitres ont perdu la vie , 9 autres commandos ont été blessés , le nombres trés réduit des pertes s'explique que part l'extrême mobilité des combattants  .

 

 

 

En revanche , le 2ème bataillon de l'ALN compte  74 tués et 23 prisonniers , les commando récupèrent un matériel important : une mitrailleuse MG 42 , 68 fusils , 14 pistolets mitrailleurs , 4 pistolets automatiques , une centaine de grenades , un émetteur radio et.....le fanion du 2ème bataillon FLN...

 

 

Le bilan du 2ème REI est plus lourd : 9 morts  et 11 blessés dont 3 sous-officiers.....

 

 

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 17:56

sc0058 (Large) (2)armement pris à l'ennemiL'embuscade dans les gorges de Palestro le 18 mai 1956 montée par un commando zonal de rebelles à sa tête Ali Khodja ancien sergent de l'armée Française déserteur fût une catastrophe pour ces rappelés du 9ème Régiment d'Infanterie Colonial.

                                                    --------------

 

Ce Régiment d'Infanterie Colonial stationné à l'origine au Tonkin,il disparait en 1946 ,pour être reformé en avril 1956, à Maison-Laffite.Il est ensuite dirigé sur l'Algérie le 4 mai, et embarqué sur le "Koutoubia ", paquebot de la vieille compagnie Paquet.

 

Il débarque le 6 mai 1956 a Alger-la -Blanche et , aprés avoir reçu un complément de paquetage ,officiers et troupe sont expédier par voie ferrée dans leur secteur d'affectation ,le secteur de Palestro, en Kabylie, non loin d'Alger.

 

La 6ème compagnie, commandée par le lieutenant P.Poinsignon, a son P.C. dans une ferme abandonnée, sur la RN  5, en descendant vers Palestro et sa 1er section du sous-lieutenant Artur s'installe dans la maison forestière dite de Beni-Amrane.

 

Hervé Artur sous-lieutenant de réserve,né à Paris il a vécu au Maroc depuis 1946 , il a 30 ans et a été rappelé sur sa demande, alors qu'il préparait l'agrégation de philosophie.Sous ses ordres, il a 3 sergents rappelés, chacun à la tête d'un groupe de combat, formé autour d'une arme collective ,le fameux fusil mitrailleur Modèle 1924/29, fabriqué par la Manufacture d'Armes de Châtellerault, c'est ce dernier que Gustave Prigent  portera pendant prés de deux ans au 3ème R.P.C  dans tout les endroits ou il y aura de l'accrochage pour le régiment à Bigeard.

 

Le S/Lt Artur semble ignorer que quelques semaines avant l'arrivée du régiment, le  7 mars les fermes propriétés de Français ont été attaquées et sept exploitants assassinés et trois blessés. En mai assassinat d'un menbre d'une vieille famille de Palestro ,deux autres ont dû abandonnés leurs fermes sous la menace d'assassinat.

 

Ce que tout ce monde ignore aussi bien civiles que militaires, c'est que la rébellion s'est organisée et s'est armée en partie grace aux armes volées par le traître déserteur communiste Aspirant Maillot.

 

La vallée de l'oued Isser est la zone de l'Algérois ou la Wilaya IV , la Kabylietoute proche en fait une zone favorable aux HLL ,hommes rudes et frugaux, d'une résistance physique exceptionnelle et anti-français de tout temps. La Wilaya IV esr aux ordres de Ouamrane qui a formé une unitée choc ,le commando zonal, et, l'a confié au sergent déserteur, Ali Khodja. 

 

Son unité composée de 300 djounouds ,en treillis et chapeaux de brousse, armés d'armes de guerre et non pas de fusils de chasse. Tout semble idéal au Sous-lieutenant Artur qui aprés de petites inspections dans les douars environnant est bien acceuilli par les Kabyles , il ne se doute absolument pas de la force  de guerriers  et de fanatiques qu'il và rencontrer bientôt.

 

Le 17 au soir , il donne ses ordres pour le lendemain: "Nous irons en reconnaissance au douar Amal, prés de ouled Djérrah , 7 km au nort-Ouest  de Palestro.Avec moi les sergents Chorliet et Bigot marchent derrière avec leurs groupes ".

 

Comme prévu, Artur et ses hommes atteignent, éssouflés mais sans histoires , le douar Amal.les paysans Kabyles se montrent, saluent la troupe française  "a la militaire" et offrent le café les gars cassent la croûte . Tout semble pour le mieux, il est 10 heures du matin,  et Artur décide de pousser un peu plus loin , vers le douar des Ouled Gergour , et donne ses ordres. les Kabyles ont parfaitement compris, eux aussi , et l'un d'eux part avertir la section du commando Ali Khodja.

 

Le S/Lieutenant Artur a repris la marche , dans un térrain rocailleux et couvert d'arbustes qui limitent la portée du regard. Le témoignage du seul survivant , le soldat Pierre Dumas aprés son hospitalisation à l'hôpital Maillot à Alger .." Nous venions d'entrer dans un petit col, quand les premiers coups de feu ont retenti. les attaquants étaient dissimulés derrière des rochers qui surplombaient la piste. Avec des armes automatiques et des fusils, ils nous mitraillent à 15 ou 20 mètres "..

 

"Dés le dédut , plusieurs d'entrent nous sont tombés. Notre tireur FM à été touché presque tout de suite. J'ai pris le FM et j'ai continué à tirer, mais des coups de feu sont partis également de derrière nous. Les fellaghas sont apparus de tous les côtés à la fois. Je crois que nous n'étions alors , que cinq survivants, Le sergent Chorliet, blessé à la poitrine, le caporal-chef Aurousseau, blessé à la jambe, le soldat Lucien Caron, blessé au poignet, enfin Jean David-Nillet et moi -même, qui n'étions pas blessés.".

 

" Les rebelles nous ont entourés et désarmés . Ils étaient environ 30/35 tous en uniformes, ils ont ramassés tout l'armement , les équipements, les habitants du village sont arrivés et ont aidés à récupérer notre matériel. Les fellaghas nous ont fouillés nous prenant nos papiers et nos montres. Les deux blessés étaient trés mal en point, les fells ont décidés de les laisser dans le douar, nous étions plus que deux. nous avons marchés encore longtemps. Le soir nous sommes arrivés dans une grotte ou nous devions être retrouvés. Nous y sommes restés 6 jours."

 

Le 23 mai les traces des fells sont retrouvés par la légion et le 2ème RCP de Chateau-Jobert les légionnaires ratissent le djebel et c'est en revenant sur ses pas qu'un légionnaire trouve l'entrée de la grotte l'un deux s'engage par une entrée étroite. Au fond du boyau une forme bouge: le légionnaire lâche une rafale de PM . Un cri lui répond: " ne tirez pas .! Français.!"  c'est peut-être une ruse , le légionnaire lâche une deuxième rafale et lance une grenade.: "Français." . entend-il encore. Se hissant péniblement au jour Pierre Dumas apparaît.

 

Il est blessé à la jambe et au visage son compagnon d'infortune ne survivra pas à ses blessures.  16 djounouds sont tués 3 sont capturés ,mais leur chef à réussi à franchir le bouclage.

 

Quant à Ali Khodja et son commando, C'est un an plus tard que le 3ème R.P.C du Colonel Bigeard les retrouve dans l'Atlas Blidéen dans la région de Champlain à 100 km de Palestro, ou sa présence declenche l'Opération .."Agounenda . ". ou Gustave Prigent raconte sa bataille  du 23 au 30 mai 1957 ou Ali Khodja est tué ainsi que 96 de ses hommes..

 

 

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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 07:52

Soif Slt.Michel1956 opération Nomade

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme les commentaires sont rârements ouvert et lus , je fait un condensé sous forme de petites histoires ..

                                                      ------------------------

 

A notre base arrière de Sidi Férruch située pas trés loin de la mer peut'être 1500mètres je pense.  L'Escadron de Jeeps dont le PC du Capitaine Leboudec et les S/offs logeaient dans une colonie de vacance parmis les pins , nous étions hommes de troupe dans des marabouts en toiles provenant de l'armée américaine dans ce grand bois aux éffluves de sève de pins le térrain sablonneux facile d'entretien.

 

 

Le peu de temps que nous restions dans cette base était fait de sport de baignade de remise à jour de notre matèriel de combat et surtout de corvées de toute sortes plus ou moins désagréables.

 

 

le Lieut. Lefevre adjoint du capitaine , trés sportif il avait organisé des combats de boxe ou tout les paras devaient faire un entrainement avec un partenaire de poids à peuprés égale , un ring avait été monté  piquet , cordes et surtout des gants d'entrainement chacun voulant prouver son éfficacité dans le noble sport ,que de coups de poing dans le vide pour ceux qui comme moi n'avait aucune notion de la boxe.

 

Mais il y eut des KO car certains avaient des connaissances et une bonne frappe quand un coup arrive et vous cueille à froid c'est sur le cul que l'on se retrouve , cela c'est produit pour ma part , ayant battu mon camarade Martignon au point j'ai voulu prendre un gars d'un autre peloton , le défi n'a pas duré les 10 secondes il ma presque mis KO d'une pêche en pleine face m'envoyant sur le cul pour le compte .J'ai arrété là le concours de boxe la tête bourdonnant comme une ruche, C'est Daniel Belot qui ma remis en mémoire cette épopée.

 

 

                                                   --------------------------------

 

     Les Evadés du tribunal d'Alger...

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Dans l'hitoire de tête à tête macabre , les deux térroristes évadés du tribunal d'Alger ou ils devaient être jugé,  ces deux dangeureux voyoux encadré par le FLN pour faire des crimes et des atrocités dans Alger , sont retrouvés à la Bouzaréa petite banlieu de la ville par mon groupe avec le Lieut.Michel en tête , bléssé d'une rafale de pistolet mitrailleur nous abattons les assasins dont l'un à la tête fracassé et c'est en les remontants sur la route qu'un gars s'écrie " Tiens...! On va manger de la cervelle à midi  "  Alors que c'est moi qui venait de tomber la face dans la cervelle du maccabé....

Daniel Belot chauffeur du Ct Leboudec  conduisit celui-ci à l'hôpital voir le Lieut.Michel qui venait d'être opéré  et encore sous l'effet de l'anesthésie...

 

Sur les deux photos en haut à droite on voit le Lieutenant Michel chef de ma section ,en opération dans le djebel buvant à son bidon  puis à l'ombre d'un arbre , jeune chef de 23 ans trés prés de ses hommes il ma laissé un trés bon souvenir ..

 

A gauche la photo d'un térroriste abattu dans les mêmes conditions avec un pote pris pour la postérité aprés l'avoir descendu..

 

 

 

                                                           

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 11:27

sc0152 (Small)sc0050 (Large) (2)Algérie -30-[1]

 
 
   

Pendant les 10 derniers jours du mois de février 1956,la presque totalité des hélicoptères moyens H. 19 de l'Escadrille d'hélicoptères Moyens 2/57..

Se trouva mise à la disposition du Lieutenant-Colonel BIGEARD, indicatif radio BRUNO,commandant le 3é RPC de Parachutistes Coloniaux,unité rerrestre d'élite.

BIGEARD venait d'obtenir totale liberté de manoeuvre du Haut commandement en Algerie pour expérimenter en vrai grandeur les méthodes de contre -guérilla qu'il estimait indispensable,face à l'extrême mobilités des katibas rebelles et à leur parfaite connaissance du terrain,si l'on voulait éviter ces attaques surprises et meurtrières contre nos unités classiques trop souvant statiques ou béatement cloïtrées derrières leurs barbelés de protection.

Dès le premier contact l'entente fut parfaite entre BIGEARD et moi .
Basée sur une totale compréhension des besoins, des possibilités et des responsabilités réciproques de ses Paras et de mes Hélicos,notre doctrine d'emploi au combat combiné,sans aucune référence initiale,se forgea et s'affina chaque jour,rectifiant les erreurs,mettant en relief les impératifs et les impondérables.

Pour nous, pilotes et mécaniciens naviguants, nous ne transportions plus ceux que par dérision nous appelions des "veaux",engoncés dans des tenues lourdes et inadaptées,empêtrés de sac,bidon,gamelle et autres charges stupides et inutiles,
mais de véritables guerriers,sans une once de graisse, aux tenues de combat légères et ajustées,avec pour seul bagage une arme individuelle ou collective que l'on sentait légère mais terriblement efficace entre leurs mains de combattant super entraînés.

Et ces Diables bariolés giclaient de nos cargos,immédiatement en position de combat,facilitant ainsi notre manoeuvre de poser,tout en assurant notre protection en période de vulnérabilité maximum..

C'est ainsi que le 1er avril 1956,un mois aprés l'opération 744,malgrés la certitude de la présence de rebelles dans le secteur que les paras du 3e RPC.devaient ratisser au sud du Lac Fetzara,certitude confirmé par des renseignements de source sûre.

Alors que ,vers quinze heures,je rejoignais en vol le PC BIGEARD,situé au plus haut point du secteur,j'aperçus à 800 m environ,quelques individus,qui rejoignaient à demi-courbés vers le sol un couvert de broussailles,sitôt posé prés du PC BRUNO,je lui dit ce que j'ai vu.Une opération est déclenchée avec la seule unité de para immédiatement disponible,lepelotons des élèves gradés du régiment,une quarantaine de "fanas-fanas" comme disait leur patron,qui ne rêvaient que d'en découdrent avec l'énnemie.
Dés le premier poser,ce fût l'affolement général chez les rebelles.

Dès le petit jour,ils s'étaient trouvés dans la nasse,et ils attendaient la nuit,pour alors se glisser,sans bruit,un par un,à travers les mailles du quadrillage distendu,normal vu la zone d'action
Mais ce 1er avril 1956,qui allait être un"ail fool's day" pour eux,bousculés par l'assaut furieux du peloton,ils éclataient en petits paquets venat,se heurter aux compagnies en bouclage ou fuyaient aveuglément à découvert,pourchassés par les hélicoptères qui déchargeaient leurs sticks de paras, qu'en absence de PC volant avec Bruno sur le Bell,je commandais directement,avec l'accord de BIGEARD qui du haut de son piton,assistait en spectateur averti et au plus haut point intéressé.
M^me mon mécanicien pris dans le feu de l'action,se permit de gicler du cargo pour accompagner de son tir l'action d'un stick de fortune..
En moins d'une demi-heure, l'engagement était terminé.
Une fois de plus, nous n'avions à déplorer ni mort ,ni blessé.En face par contre,une vingtaine de rebelles,tués ou prisonniers,avaient été mis hors de combat et leurs armes récupérés.
LeLt/Cl BIGEARD,dans son communiqué,attribua ce résultat au principal mérite de mes hélicoptères,il n'en aurait pas été de même avec des combattants au sol autres que cesDiables de GUERRIERS DU 3e RPC.
BRUNO me fit l'honneur de me nommer en cette occasion,1er Classe de son régiment.
C'est depuis cette date du 1er avril 1956, que j'arbore fierement sur la manche gauche de ma tenue,le petit "v" inversé de laine rouge,marque de distinction.

Par le Général de Brigade Aérienne(cr) Yves SAGOT...
 
(904 missions helicoptères en Algerie en 1276 heures de vol opérationnel)
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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 15:02

1956-Bône,défilé de l'Escadronl'Escadron de Jeeps Armées......

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L'escadron au complet débarque sur les quais de BÔNE en Algérie ,il est 11 heures ce 7 Avril 1956.1956-Bône-MM-1

quand le bateau accoste sur cette terre ,témoin de tant de drâmes à venir.

 

La mer est devenue subitement calme comme pour prouver l'accueille de cette jolie ville côtière.

c'est le remue-ménage de l'arrivé ,tiré ,poussé ,entassé ,nous voilà dans notre base de repos en tenue camouflée ,la chaleur nous semble écrasante à côté de notre camps de Nîmes ou la température était à peine de 5° il y a 48 heures.

Toujours au pas cadenceé est la tenue impéccable nous allons vers notre base située sur un térrain de sport  " Les Lauriers Roses "des toiles de tentes sont montées nos paquetages  restent à portés de main , notre repas est pris dans un grand hangar1956-Bône ,le repas.

 

c'est le brouhaha des déménagements de troupes ,les photos de Daniel Belot sont éloquentes .

Tout le monde s'installe pour la bouffe  c'est l'instant sacré  ou l'on peut respirer un peu  ce qui ne sera pas souvent le cas dans pas trés lontemps avec les opérations qui vont êtrent menées tambour battant par notre vénéré grand chef Le Lt / Cl .Bigeard commandant le 3ème R.P.C.

 

Daniel Belot est radio du Capitaine Leboudec patron de l'E.J.A , notre compagnie.1956-cantonnement de Bône sur la photo si contre à la table , tout au fond un gars debout sans casquette c'est moi PRIGENT puis à suivre DERCK un gars du nord ,BONNARD radio du S /Lt  MICHEL ,BERTAUD voltigeur un bon copain à DECKER Françis qui se trouve à côté ,Jeanneret André un bon camarade un géant pour l'époque 1 m 85 .Bourguignon blond au yeux bleu clair.

De dos  au 1er plan PIACENZA  Mario un ours  de 90 kg Indo puis chez nous ou il ne restera qu'une année bicause un penchant pour l'alcool .

et deux qui se retourne le premier est un petit Malgache  RACOTOMAVO radio du chef de section REBOUILLET, et enfin JOLY Victor qui a dut être bléssé car en revenant d'une perm je ne l'ai pas revue .? tant de disparus...!Daniel Belot-perme à Levalloi-Perret

 

Si contre mon camarade Daniel  Belot avec qui je correspond toujours et qui à bien vieilli comme nous tous ,mais à gardé une grande élégance...! il a pût prendre pas mal de clichés sur notre début 1956 à BÔNE..

 

 

Je crois que j'ai séjouné une semaine dans ce grand térrain de foot sous des tentes avand de rallier la TABACOOP ou la TOMACOOP de BÔNE.

 

Et le 9 avril 1956 ce sera le départ sur DUVIVIER à  80 km de Bône pour monter notre base avancée et partir pour

 

notre 1er Opération dans le Djebel...            

 

 

.Alger Francis Deckerci contre mon ami Françis DECKER  avec qui je correspond également  me donnant des souvenirs que je me fait le plaisir de mettre en page....donc trois Anciens qui se correspondent c'est un plaisir....!

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